HUMANISNUMERISPOLICE I CISSE IR8 H2AG
Journalist
1980 –
Who is HUMANISNUMERISPOLICE I CISSE IR8 H2AG?
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Mouhamadou Lamine Cissé
Le Manifeste du diable
La République des ténors
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L’explosif au TNT
Boom, boom, boom !!! Ça Pete à droite et la gauche fait
gaffe quand même. Les bobos et les socio avaient cru effectif
le déminage et le désarmement du monstre de
Mathiouzalem. Cette révolution de mai a succédé à celle de
mai 68. La désinstallation, la disparition des dinausaurds,
des thyrisaurds, ces espèces rares en voie de disparition
depuis que leur existence s’est fixée après la seconde partie
de l’instauration de la cinquième République. C’est comme
ces poilu de la guerre mondiale. Ces vieux animaux de
l’arène politique n’ont pas rendu leurs âmes. Le problème,
c’est qu’ils n’entendent pas du tout être des vestiges, des
mausolées et des sarcophages pour anciens pharaons. Ils
aspirent à l’immortalité comme l’essence de ces plantes
qu’on coupe sous les pieds et qui resurgissent à nouveau du
néant. Leur slogan aurait pu être « LA FRANCE POUR
NOUS POUR LA VIE ». Il y en a parmi eux Nicolas, Alain
et François. Les tauliers de la cinquième république. Il y’en
a parmi ce trio, le diable. L’ancien banni, l’actuel banni. Oh
là là la, cela veut dire qu’il y’a de l’eau dans le gaz. Plutôt il y
a anguille sous roche. Une période entre les deux époques…
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J’ai été parmi les jeunes à l’université de Nanterre. Je me
suis fait remarqué par Chirac mais j’ai choisi son adversaire.
A la victoire de la droite, l’équipe d’Alain, plutôt la
compagnie de Chirac avait proclamé qu’ils allaient nous
marcher sur la gueule. Pourtant mon quatrième est
président de parti. Et enfin mon cinquième a réussi à être
président de la république.
Qui suis-je ? Que suis-je ?
Toute la métaphasique ne suffirait à expliquer mon
être. Quoique les théoriciens de la chose philosophique
l’eurent défini comme étant « la bouche de la physique ». Ce
qui permet à expliquer la physique.
D’ailleurs parole manquée pour parole manquée et acte
manqué pour acte manqué, mon verbe est aussi atypique
qu’inusuel parfois et trop souvent d’ailleurs.
Marchez sur ma gueule. Vous auriez vu que le brut de
mon odeur n’aurait pas fini d’attirer que les nationalistes sur
les planchers de ce pays. Quoique le nettoyage à haute
pression de ce que je considère comme saleté pour la bonne
marche de l’ordre publique en dit long. Si la promotion de
Karcher, de la Rolex et ma propension du modèle américain
sont des traits de caractères qui permettent de me dessiner.
J’entends dire que mon oeuvre est ratée. Mais j’en appelle et
rappelle les citoyens à refaire une autre lecture de celle-ci.
J’ai fait des erreurs. Il y’a eu des échecs. Ce que je veux. C’est
qu’on redessine une autre France ensemble. C’est vrai que
le slogan que je vous avais servi, c’était « ensemble… ». Il en
a été autrement. C’est vrai. Je le concède. Je ne me confesse
pas mais je vous dois ces confidences. A vous qui m’aviez
accordé votre confiance. La salle gaveau, ou plutôt le
fouquets n’était pas accessible à tout le monde. En vérité, j’ai
une conception assez bancale de la symbolique de la justice
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et pour la justice sociale n’en parlons même pas. Je fais une
chose et son contraire. Je penche un coup à droite un coup
à gauche. Comme une balance. Ah oui comme la balance
qui symbolise la justice. Mais franchement on pourrait
comprendre cette difficulté à saisir le sens de l’acte politique
et de la parole politique honorée.
En effet, je vous ai fait lire la lettre de Châteaubriant. Ce
jeune résistant français fusillé par les nazis. C’était lourd de
sens. Toute l’éducation nationale se rappellera de la
conception que je me fais de la République, des valeurs
intrinsèques et de celles que devraient avoir tout citoyen. La
lettre de châteaubriant est un héritage. D’ailleurs cet
amalgame sur l’éducation nationale et son rôle, m’a eu au
meeting de Montpellier et de tous ceux à travers la France
lors de la présidentielle de 2012. L’amalgame entre autorité
et autorité parentale dans un défi majeur de l’éducation.
Quoique je n’ai pas eu de référence chez Jean Jacques
ROUSSEAU : Emile la nouvelle Eloïse et ou le contrat social.
Châteaubriant qui a un moment s’adresse à sa mère peut
être ne doutant pas qu’il allait y passer démontre un
attachement à la famille. Son esprit ne se dissocie pas à ce
pacte nécessaire ni ne brise ce lien sacerdotal. C’est aussi
cela être patriotique. Parce que l’indispensable facteur est la
postérité pour la postérité et toute sa part. Au lieu des
discours de méthodes chevaleresque et sécuritaire là où il
aurait fallu plus de pédagogie. Heurter, brusquer les gens.
C’est du leadership des goulags. Nul n’en veut. Surtout en
France. Qui a déjà eu son lot de lavage au karcher destiné à
des individus, une couche distincte de la population portant
le stigmate des politiques de l’évènementiel.
Aussi, le chant des partisans. Cette très belle chanson
est la préférée de ma playlist. Elle est symbolique du sursaut
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de la France libre et de la fraternité. L’ami qui tombera saura
qu’un autre ami prendra sa place pour exécuter et
parachever sa lutte. D’ailleurs, l’esprit entre autre de cette
lettre de Châteaubriant est cohérent de l’esprit du chant des
partisans. C’est cette idée de la postérité qui prévaut.
Cependant que l’essence du sensible, de la sensibilité
faussent le jugement du raisonnement. L’intransigeance du
rationalisme exige l’ablation ou l’anesthésie de la sensibilité.
Aussi comprenons que la phénoménologie pourrait suffire
à aborder le phénomène Nicolas. Sa métaphysique est
saisissable par une démarche Aristotélicienne.
Cela pourrait être inédit que le syllogisme s’emploie à
savoir qui est Nicolas.
C’est qui Nicolas ?
Un « zoom politikon » et « zoom logikon » comme le
dirait lui-même Aristote. Donc un animal politique et
logique.
Qui est Nicolas ?
1- Nicolas à fait lire la lettre de Châteaubriant à son
accession au pouvoir.
2- fraichement élu, Nicolas à fait jouer et écouter le chant
des partisans.
3- Le président Nicolas est un résistant.
Le fait que Nicolas soit un président résistant engendre
de facto le fait de guerre. L’esprit de la cinquième république
avec son précurseur le général De Gaulle renforce l’idée de
la France libre et forte défendu d’ailleurs consécutivement
par les présidents Giscard mais surtout Mitterrand dans son
slogan de campagne. Donc on peut situer l’esprit du
président Nicolas dans la lignée des hommes d’états
convaincus et soucieux de la souveraineté. Il reste
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maintenant à associer et à dissocier cette notion de
souveraineté avec la guerre.
De manière triviale, la guerre engendre d’une part la
souveraineté, l’autonomie et d’autre part la dépendance et
l’assujettissement. Ce qui reste à savoir, c’est est ce qu’on
peut être souverain et dépendant ou assujettit à quelque
ordre que ce soit. Ce qui serait un non-sens.
D’ailleurs en 2007 et en 2008 le contexte politique et
socio-économique était plus en phase avec une crise
économique qu’une guerre à proprement dit. Ceci remet en
cause la conclusion selon laquelle Le président Nicolas est
un résistant. Bien sûr si est seulement si ; il a fait lire la lettre
de Châteaubriant et écouter la fanfare des forces armées
jouant le chant des partisans.
Puisqu’il n’existe aucun autre évènement dans le temps
et dans l’espace outre ces faits précédents où Nicolas s’est
illustré à son accession au pouvoir outre que le fouquets,
l’exonération des taxes pour les riches à l’aune de la crise
économique. Il devient indispensable de refaire un autre
syllogisme de Nicolas.
C’est [quoi] Nicolas ?
1- Nicolas à fait lire la lettre de Châteaubriant et fait jouer
le chant des partisans.
2- A son élection, Nicolas à exonérer aux riches l’impôt.
3- Nicolas est un explosif au TNT à défaut d’être un
cocktail Molotov.
Cette conclusion est plus en phase avec la personnalité,
la nature du politique. A remarquer les feux d’artifices, le
nuage donne cette géométrie qui ressemble à une vase, un
fuseau étiré.
Le nuage offert par une explosion donne souvent l’effet
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de battements pavillonnaires soit l’effet d’une ouverture et
de la phase dépressurisation d’un parachute.
N’étant pas un spécialiste des explosifs, tout le monde
est à même de comprendre l’effet d’une détonation, d’une
explosion. D’abord, on est subitement surpris par n’importe
qu’elle détonation. Aussi, on est souvent tétanisé par son
effet. La frayeur envahit brusquement. Puis il s’en suit le
vide sidérant laissé par l’écho. Evidemment, au ciel, un
bouquet de pétards éblouie forcément. Il n’y a pas que le son
de la détonation qui fait peur.
Sinon pour certains explosifs, la trainée de poudre
s’effritant donne une impression de fin.
Contrairement à une automobile ou à l’échappement de
la trainée d’un avion qui peuvent justifier de la vie de la
mécanique. La trainée de poudre, l’effervescence de lumières
d’un explosif corrobore « le fait éphémère ». D’ailleurs la
bombe à la même caractéristique. Elle n’a de conséquence
que le désastre et d’avantage que le catastrophe et le danger.
On dit souvent l’effet d’une bombe alors qu’on aurait pu dire
l’effet bombe. Contrairement à l’effet papillon, l’effet bombe
n’offre aucune garantie de révolution ni de changement
positif. L’effet bombe laisser planer la psychose. Pourtant ou
son ombre plane, il y subsiste la peur et le doute. La peur de
voir une autre exploser subitement. Le doute de ne plus être
en sécurité il existe aussi le phénomène. Celui qui
accompagne l’effet il impulse son action et en fonde tout ce
qui est le constitue. Mais il est tout ce qui répute son
effervescence et son existence à ce qu’on le redoute ou à ce
qu’on adhère à son courant. Enfin le phénomène est un
mouvement qui sévit et prédomine dans le temps et dans
l’espace. C’est ainsi qu’il est susceptible d’effet de mode. Il est
ce qui est en vogue à défaut de devenir suranné et désuet.
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A cela, l’approximation aux phénomènes du bigbang et
du boomerang sied aux phases d’explosion d’une bombe et
à son désamorçage. Il pourrait exister une troisième phase,
une deuxième vie à toute bombe, tout explosif.
C’est celle de son exposition au musée. C’est-à-dire un
vestige. Lorsqu’elle ne sert plus qu’à compter son histoire,
ses dégâts qu’elle a perpétués pendant sa courte existence.
Elle peut susciter une furie.
A ce moment, elle ne sert plus qu’à l’histoire ou du
moins à sa mémoire. C’est comme ces sarcophages. Ces
tombes riches de vestiges et de trésors sacrifiés. Ils nivellent
toute une civilisation. Toute une façon de faire et d’avoir été.
Le musée Grévin est rempli de ce genre de patrimoines
phénoménaux. Par ailleurs, ce sont les QG des partis
politiques qui en regorgent. Nicolas est l’un des explosifs de
son temps. Il a marqué son temps avec ses envolées lyriques
aussi atypiques et au fer bleu. Il l’a même marqué aussi par
sa manière de faire et d’être.
Il savait qu’il n’était pas le tsar de France mais il avait
pris le risque d’être un dirigeant historien faisant la
promotion de ce qu’il y’a de meilleur et de réussi chez les
autres…
Sa conception du Rolex, sa philosophie du karcher et
son engouement surtout pour l’évènementiel de
l’illustration explosive en mise en scène à chacune de ses
sorties faisaient part de son véritable modèle humain et
politique.
Ne doutant pas de lui que lorsque les prévisions lui
étaient défavorables, il a le cran d’un véritable artificier. Qui
ne se rappelle pas des premières commémorations après son
élection à la tête d’un pays, vitrine de la souveraineté mais
aussi de tous les défis universels.
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Le chant des partisans, la lettre de châteaubriand et
recommandation faite à ce qu’elle soit lue aux écoliers de
France. Le concept de la guerre. Ou plutôt le concept de la
libération. Celui de la révolution appartiennent aux
patrimoine national. Le contexte à de la France en 2007 était
plutôt économique. Même si François un peu plus de deux
années à la manoeuvre de l’état faisait part d’une faillite… en
vérité la crise s’approchait à grand pas qu’aucune lettre ne
pouvait inspirer la nécessité d’un nouveau souffle
économique planifié pour une dynamique de révolution
économique. Quand à ce cri sourd d’une crise qu’on pouvait
entendre à l’époque, le bâillonnement de la mise au point
d’une énergie économique vu naitre des conflits sociaux
s’opposant à toutes les réformes du gouvernement. Les
derniers ont vu éclore aussi, une autre crise. La crise de
confiance. C’est une forme de désamour. Comme qui dirait,
tu nous a excité. C’est vrai mais maintenant tu nous fais plus
bandé encore moins jouir. Nos attentes sont autres.
D’ailleurs, une autre François l’avait bien senti. Il a prôné que
le changement, c’est maintenant. Par tonnerre, comment
pouvait on concevoir que l’appel d’un changement.
Toute sa mécanique rappelle un explosif. Vêtu d’une
structure certes charmante, sa volubilité qui fait tout le
contraire de la vertu d’un austère ainsi que cinématique
nerveuse caractérise un TNT. Un personnage susceptible
d’explosion.
Sa thèse sur sa conception de autorité lors de ses
meetings pendant la dernière élection présidentielle en dit
long sur le personnage politique. La mise en avant toute de
l’autoritarisme confondu à la notion de l’autorité a été un
cas d’école assez chevaleresque de ma philosophie libérale
ou à droite. Jadis, il faisait dans la propagande de l’ordre est
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une prérogative de la puissance publique. Et Nicolas adore
l’ordre. A défaut, il conjugue avec l’autorité.
Par la suite, il comprit la nécessité de l’éducation et du
vocable social puisqu’il interpella à Béziers, à Montpellier
dans un de ses discours les parents d’élèves et les parents des
jeunes acteurs sociaux.
Certainement qu’à ce moment, l’utilité publique de la
lettre de Chateaubriand aurait pu être salvatrice. L’inscrire
au patrimoine national avait été une sagesse. Cependant
qu’en parler aurait été une preuve d’engagement. D’ailleurs
dire en quelques mots : je fais face au barbarisme. C’est la
guerre. Mais j’ai foi en vous mes parents et en vous la France
que la liberté finirait par triompher du nazisme. Plutôt que
la carotte que le bâton. Plutôt la main tendue que celle qui
menace. Plutôt la cohésion que la division. Plutôt
l’homogénéité proclamée que la distinction il n’est guère
étonnant qu’on milite à plus d’ordre qu’à plus d’agencement
il en va de même de la politique policière pour ne pas dire
sécuritaire A chaque fois qu’on a voulu faire des enseignants
des autorités susceptibles de pouvoir de police ou de
répression que ce soit même d’ordre disciplinaire, le
contexte conflictuel n’est jamais loin on génère des conflits
de générations, et même ceux qui pouvaient être d’ordre
sociaux d’ailleurs ce genre d’arbitrage est désormais
monnaie courante à la caisse d’allocation familiale pourquoi
pas bientôt à la sécurité sociale maintenant que la déchéance
de nationale visant les binationaux et on dit aussi de façon
générale les français tout court est devenue le fruit de
l’identité nationale.
Franchement Nicolas, s’il devrait exister une once
d’espoir de revenir aux affaires il faudra qu’on en discute et
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maintenant car la marche de manoeuvre est très, très mince.
Nicolas finit par lire les trois pages que lui a tendu son
hôte et rétorqua.
– Mais on m’a fait part d’un demiurge êtes-vous un
psychanalyste, profiler ou juste un pauvre mec qui fait de la
satire ?
Parce que honnêtement je vous trouve un peu simpliste
et offensant.
– Non monsieur, je suis bien le demiurge et pour votre
gouverne, je suis d’avis avec Gandhi il dit qu’il ne faut jamais
coopérer avec le mal.
– Insinuerez-vous que je suis le mal ?
– Evidemment que non vous êtes un explosif au TNT si
vous me permettez.
– Comment ? un explosif comment ? C’est une insulte ?
– Absolument pas monsieur.
– Soyons sérieux. Je ne suis pas n’importe qui. Ancien
président de la République Française, actuel président des
Républicains, excusez-moi de vous dire que vous êtes un
peu inculte de l’histoire politique Française et dans le
monde aussi.
– C’est vrai. Je suis un demiurge. Je ne suis pas le fruit
de sciences-Po ni un esprit de cette institution. D’ailleurs ne
le cachons pas, je n’ai jamais mis les pieds dans une fac de
sciences politiques et juridiques.
– Allons ne me faites pas perdre mon temps de grâce.
– Vous l’aviez perdu votre temps. Il est écoulé déjà.
C’est le principe de tout explosif, de toute bombe. Ils sont
intrinsèquement liés à la notion de temps. Ceci n’est pas
valable que pour les minuteurs étant le dispositif de
déclenchement de ceux-ci.
– Vous avez des connaissances dans ce domaine ? Je
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pourrai vous recommander à Fred, c’est mon pote ou même
Bernard à défaut vous êtes un risque pour l’ordre public et
qui sait pour Daesh ou EI maintenant qu’on parle moins
d’Al Qu’Aïda.
– Oh Nicolas, je ne suis ni suicidaire ni désespéré à ce
point. Je ne serais jamais le condiment de quelques
organisations terroristes ou extrémistes. Rassurez-vous, on
ne me servira ni de cette soupe et je ne servirai pas non plus
de ce type de menu. Comprenez que ma saveur verrez leur
menu insipide.
– En même temps si vous êtes demiurge, c’est un peu
normal non ?
– En effet.
– J’avoue que vous avez des une impertinence
décapante quand bien même que cela ne m’apporte rien.
– Une impertinence décapante ! vous n’allez pas me
suggérez quand même de me le nettoyer au karcher,
j’espère ? Rassurez-moi. Au peur de voir Fred et Bernard
débarquer ici avec de la tuyauterie à haute pression…
– Ah c’est bon. Vous n’êtes pas à la page. Ce temps est
révolu. D’ailleurs ils ne sont plus. Ou du moins ils ont été
désarmé par le pouvoir en place. Parce que imaginez-vous
ce que ça aurait donné niveau ordre et sécurité à ma guise
ou à la guise de François.
En politique comme en justice, la notion de temps
détermine l’action. Elle est la motivation de l’action et de la
stratégie définie ou et à définir. Il est prépondérant que seul
l’espace permet de concurrencer avec le temps qui le survole
pourtant très largement. En science juridique lorsqu’il existe
une affaire à trancher, les juristes se penchent sur le temps.
D’ailleurs l’intérêt de la prescription n’est jamais loin. La
perpétuité qui n’est pas qu’une sentence et aussi une
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élasticité du temps. Contrairement à la pratique judiciaire,
la chose politique imite l’histoire ou se sert d’elle lorsqu’elle
ne se sert pas de la chronologie pour faire éclore un plan, un
modèle et une stratégie.
Il n’y a qu’en stratégie politique ou l’imitation se
confond à la rétrospection, à la rétroactivité. Et ce à tort ou
à raison. A défaut, le reniement, le renoncement de l’histoire
sont souvent synonymes d’échecs politique. Ne pas vouloir
parler du passé ou de son passé justifie d’un malaise pour
tout politique.
L’habileté politique est comme dirait Napoléon c’est de
savoir sortir de la peau du lion pour rentrer dans celle du
renard et vice versa. En vérité, les animaux changeant
peuvent être utiles en politiques lorsqu’il ne sont pas
remarquables.
En définitive, le temps est ce qui féconde la gloire
cependant que la légende en est la victime.
– Bah alors Nicolas, à quoi sert donc les amis ?
– C’est vrai. Il faudrait que j’y médite aussi d’ailleurs.
– Allons Nicolas, vous n’allez pas me dire que le chant
des partisans ne vous a pas réussi. A cela qu’il existe une
nuance fondamentale entre amitié et partisan.
– Ecoutez, pour dire vrai, le grenier s’est vidé d’amis.
Comment vous expliquez que les fidèles aujourd’hui se font
très rares.
– Nicolas, ne confondez pas fanatisme et affairisme
dans le sens intrinsèque de la notion de l’intérêt.
– Soyez plus clair s’il vous plait.
– Les fidèles sont pour le fanatisme ce que l’intérêt est
pour l’amitié.
– Je suis sur le point de vous cerner. J’imagine que les
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satires seraient bien intéressées par le tableau qu’offre la
fuite en avant des amis de Nicolas.
– En effet, mais c’est un fait qui est le préambule de ce
représente une amitié que vous venez de faire. D’ailleurs ce
concept appartient à la morale avec e au lieu de la moral tout
court.
– C’est possible aussi.
– Voilà, vous y êtes. Si seulement vous concevez avec
moi que les amis sont aussi ceux qui remplissent le vide
qu’on possède.
– Aviez-vous un exemple concret.
– je détiens par exemple une carrosserie et je ne suis
qu’une carrosserie, les gens me confonde à l’automobile et
moi j’espère être une automobile alors mes amis sont le
moteur, l’essieu, les trains roulants et tout l’aménagement
intérieur ainsi que les sièges. Ça c’est l’intérêt. A défaut de
cette capabilité, on fait de la sous-traitance. Ce qui est
permis dans l’industrie. En politique les alliances ne sont
jamais éternelles. Elles courent le risque de se rompre à tout
moment d’un désaccord politique ou idéologique.
– Ah oui pris dans cet angle pourquoi pas. Même si cela
s’apparente à du bricolage. Et vous savez moi je suis un
professionnel de la politique et non de la mécanique.
– Moi je suis demiurge et je ne suis professionnel en
rien. J’ai une force redoutable de créativité. D’inspiration
aussi.
– Je vois cela. C’est la faute à pas de chance ça.
– Non c’est de la faute à Socrate. « Tout ce que je sais
c’est que je ne sais rien. »
– Oui mais ça c’est du domaine du savoir et pas de ce
que vous êtes (et pas de l’existence).
– Ainsi le fameux « cogito ergo sum » de Descartes irait
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bien à tout ce que je ne sais pas.
– C’est-à-dire ?
– Je suis tout ce que je sais et tout ce que je ne sais pas.
– Oh la la la, vous savez moi la philosophie je trouve
cela un peu barbant. J’ai dans ma valise Henri et Patrick.
– Quoi ? Qui ? Henri l’historien et Patrick l’historien ?
– Euh pardon Patrick n’est pas historien. C’est une
sorte d’idéologue. D’ailleurs je ne sais pas si cela se dit. Ce
serait une offense à ces messieurs de l’académie Française.
– Pas du tout. Ils ont l’habitude depuis avec vous. Après
tout, persévérez on ne sait jamais. Booba a réussi à
émerveiller la nrf, la nouvelle revue française, alors
pourquoi pas vous aussi.
– C’est qui Bouba ?
– C’est B2OOBA, le mec du 92 izi, le duc de Boulogne.
Dans votre fief des hauts de seine. C’est le duc de Boulogne.
– Ah j’ai cru à un moment que c’était un type ou une
marque d’explosifs ou de bombe.
– Ah non, lui je ne crois pas. Quand bien même qu’il
soit rappeur, il est utile à la société. Il véhicule ses idées, sa
philosophie. Par la culture et l’art bien sûr.
– Ah non ça suffit l’automobile et les véhicules et les
amitiés qui l’habillent.
– Pourtant si vous arrivez à comprendre cela, vous
comprendriez mieux votre situation actuelle à cela que vous
devrez-vous représenté aux primaires, à l’élection
présidentielle de 2017. Et surtout de quelle manière vous
devrez-vous positionné.
– Moi je ne vois aucune créativité ni de force du genre
en vous. Parce que de là à faire une comparaison avec un
rappeur… c’est un peu déraisonnable. C’est beaucoup
sérieux la fonction présidentielle. Cela n’a rien à voir avec
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l’art, la musique.
– Ce n’est pas mon avis en tout cas.
– Moi je suis politicien. Pardonnez-moi de vous dire
que je suis un professionnel de la politique. Parlez-moi de
Machiavel, d’éminents politiciens ou d’esprits en la matière.
– Détrompez-vus. La politique ne dissocie pas l’art et la
culture du politicien. Au contraire le politicien majeur
devrait aspirer à être une oeuvre, une oeuvre d’art ou une
oeuvre tout court. Voyez-vous le parallèle, l’opposition
contrastant avec le phénomène. Le phénomène bombe par
exemple. Après l’explosion, elle ne sert plus à rien.
– Et j’entends que je ne sers plus à rien si j’ai déjà
explosé.
– Parfaitement. Vous êtes à bout de course.
– Je n’ose pas imaginer une fin à la fleur de l’âge. Une
retraite anticipée. Vous me comprenez au moins ?
– C’est l’obsession de tout politicien. Ou du moins ceux
qui éprouve un gout d’inachevé.
– Par contre, je ne suis pas nostalgique. Seulement mon
optimisme semble vous échappé.
– Oh non Nicolas, je comprends votre obsession.
– Obsession ?
– Oui obsession. C’est votre c’est bien votre essence.
Ainsi je ne sais pas si cela pourrait suffire à votre détonnage
à nouveau.
– Détonnage ?
– J’entends par là, explosion.
– Encore une de vos histoires d’explosifs au TNT à
dormir debout.
– S’il y’a d’autre chose qui vous définit, c’est bien votre
nervosité. Vous n’aimez pas être contrarié.
– Et pourtant c’est ce que vous faites depuis le début de
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votre entretien.
– Oh Nicolas, je ne vus sers que les ingrédients pour
bonifier à nouveau. Parce que niveau baromètre ça n’existe
plus beaucoup.
– Cela donne à réfléchir en effet.
– Et vous voilà devenu philosophe du coup.
– Ce n’est pas mon truc ça.
– Si vous acceptez de vous donner à réfléchir, cela ouvre
des perspectives à la sagesse.
– Je suis déjà un sage au figuré comme au propre. De
par mon expérience et au conseil des sages aussi. Alors ne
venez pas dire que je ne suis pas sage.
– La sagesse ce n’est pas « je suis sage ». Il y’a une
nuance accentuée entre la sagesse et le fait de se tenir dans
une posture qui sied le mieux. Cela se joue entre la valeur
sacrée et l’état d’esprit.
– Epargnez-moi de ses détails et venons-en aux faits.
– Le fait, c’est de créer de nouvelles amitiés, de
nouvelles alliances puis que les anciennes sont échues et
foutent tous le camp.
– Il ne faut pas trop forcer quand même. J’ai Brice et
d’autres encore qui restent pour l’instant.
– Quoi d’autres ?
– J’ai de beau restes pour avoir été Nicolas et président
parmi ceux de la cinquième république.
– Il y’a autres choses encore qui devrait être plus utile ?
Plus utile à vous je veux dire.
– La France.
– Sinon il y a la justice. Pour le moment, elle se repointe
et menace vos ambitions.
– Ah cette affaire de bygmalion qui donne lieu à une
affaire de financement de la campagne de 2012. Vous voyez
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bien que je suis victime de feux de poudres ou d’artificiers
pour emprunter vos expressions. C’est pour créer un effet
dissuasif. Je ne sais pas si les bombes ont cette vertu. Sinon
c’est la France mon ambition. Je le dis dans mon dernier
livre.
– Oui on le sait tous votre idée de la France. L’amour
que vous avez pour ce pays. Vous en faites d’ailleurs une
affaire existentielle.
– La nation aussi. Et tout ce qu’elle incarne.
– Nicolas, le monde a fini à ne plus avoir peur des
explosifs et des bombes depuis que le foisonnement des
torches humaines et des bombes déferle pas mal.
– En effet, le terrorisme préoccupe beaucoup.
– En ce qui me concerne, c’est vous qui me préoccupez.
Du moins l’explosif au TNT qui veut mobiliser des foules
après son explosion à des années déjà.
– Comme on dit, je n’ai pas eu l’impression d’avoir fait
boom.
– On dit badaboom.
– Ah bon ?
– En effet, c’est plus cristallisant et retentissant.
– Aussi boom boom.
– ça c’est de la répétition. Une forme de protestation
comme une onomatopée.
– Qui peut croire à ça. Moi, un explosif ?
– Au TNT, s’il vous plait monsieur.
– Et cela s’appelle demiurge ?
– Oui demiurge monsieur Nicolas.
– Vous vous trompez monsieur le demiurge, là je vais
me rendre au QG du parti. Venez voir avec moi car là-bas
non seulement je n’arrête pas d’y exploser et au passage j’y
explose des gueules aussi. Il y’en a beaucoup qui sont
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cassées. Demandez à Nathalie et Nadine. Si la consonance
percute ceci n’est dû qu’à la force de ma résonnance. C’est
tout mon karma.
– Ce sont des femmes Nicolas. Un leader politique de
ce monde actuel se devrait d’être élégant. Le lyrisme
correspond à l’aspect esthétique de son charisme avec tout
ce qui l’entoure comme femmes et orateurs.
– Oh arrêtons un instant s’il vous plait. Pour défier la
philosophie et l’esthétisme dans leur terrain j’ai épousé
Clara et je porte une Rolex. Cela en dit long. Car j’aspire
aussi à tout ce qui a pu attirer les philosophes de beau ou de
charmant. Ce n’est pas tout, l’art et la musique dont raffole
les esprits pénétrés de culture, j’en ai un concentré rien
qu’avec cette alliance avec Clara. Regardes Rachida aussi,
c’est mon fruit. Ce n’est pas ravissant ? Vous ne trouvez pas
que j’essaie de faire de mon mieux. C’est vrai que les étoiles
montantes de la région parisienne ou girondine sont
derrières mes concurrents. Mais je ne vois pas de punch et
de virilité avec François et Alain. Je n’ai divorcé que trois
fois ou plutôt que deux fois. Cecilia est partie. Rama aussi
avec Borloo. Mais je ne donne pas cher de leur peau. Pardon
de leur beauté, je veux dire puis qu’il s’agit d’esthétisme et
du beau.
– Attention ne sous-estimons pas Alain et François ?
– Ce sont des chochottes.
– Qui François ?
– Ah non pas le président ! putain, pardon pour le mot
mais il m’étonne encore. Je suis sur le cul. Il a réussi sa
mutation lui.
– Donc vous voyez l’intérêt et l’utilité de l’esthétisme et
de la culture à la politique et au politique.
– A y voir de plus près oui. Si le changement, c’est
21
maintenant. Il faut lui reconnaitre que ça lui a réussi comme
diraient les jeunes ; grave.
– Fini la ringarde. Maintenant c’est le renouveau.
– Oh oui. J’en suis jaloux. Mais je n’arrive pas à
comprendre son obsession pour les journalistes. Comme s’il
avait envie d’avoir un pouvoir. Le 7ém art aussi ou le 4ém
pouvoir. Peut-être que c’est quelque chose qui est en
rapport avec la psychologie ou cette dernière devrait
pouvoir expliquer cette attirance, cette propension à s’allier
en amour ou ses aventures avec des communicantes.
– ça c’est la marque de François.
– La vache, plutôt l’éléphant il va exploser j’espère
aussi.
L’idée d’une éclosion n’est pas de faire peur. C’est de
saisir au lieu d’éblouir, de laisser un héritage culturel,
politique et même économique mémorable à l’instar de
l’essor ou de l’apogée.
La marque de fabrique du beau est plutôt sa capacité à
rassembler et à convaincre plutôt que l’effet d’artifices. Sur
la route qui mène au QG, la musique de Tupac à suivie celle
de Renaud. « Change » et la mélodie qui dit ce n’est pas
l’homme qui prend la mer mais c’est la mer qui prend
l’homme. Moi la mer m’a pris… c’est clair, tout chef de
guerre, tout chef de parti devrait arriver à comprendre
l’intérêt du clairon à l’armée aussi bien que l’utilité de la
transmission à l’armée. La musique chante les hymnes
nationaux et les chants glorieuses de la nation. On dit
souvent armée nation. Maintenant, il faudrait penser à
concrétiser politique nation sans qu’une figure de style n’en
galvaude le sens.
22
23
Au QG des caméléons
Nous trouvons un siège en ordre de bataille. Sous la
coupole des fidèles de Nicolas. C’était donc la raison pour
laquelle il ne doutait que de l’incertitude de son sort au
lendemain des primaires. Sinon la garde rapprochée étaient
composites que des personnes de confiance du président.
Son influence n’y faisait aucun doute. Le bureau du parti
était à l’image de son leader. Une pléthore de personnalité
qui se cherchaient sans cesse. Jadis princes et soufifres de la
cour aujourd’hui rempart dilettante d’un pouvoir resserré.
Quelques rares dissidents étaient parsemés çà et là. Ils
offraient le spectacle de la taïga ou de la toundra. Les
disparités cachaient le marasme politique même si les
sénatoriales puis le bilan mitigé des régionales offraient
quelques lueurs d’espoir. Ces voix discordantes qui se
faisaient entendre étaient des recadrées par l’appareillage du
parti. Encore que, seul Alain, François et peut être Nathalie
osaient dire leurs pensées. Ce que le niçois à fait au
lendemain des régionales vis-à-vis de l’opinion sur Nicolas
s’appelle une boutade. Mais de quelle manière ! En effet, ils
se recroquevillaient après leurs déclarations sous des
24
couvertures de potentiels héritiers d’un Gaullisme qu’aucun
d’entre-deux n’incarnaient à vrai dire. Seul la revendication
comptait. Alain devrait s’apparenter à Chirac, celui qui le
surnommer le meilleur d’entre nous qu’il soit Gaullien ou
pas. Tandis que Seguin a été un mentor probable et
probatoire pour François. Certains étaient pourtant le fruit
de l’essor de Nicolas et de son accaparement du parti puis
du pouvoir suprême. Seulement, puis qu’il refusait de se
faire mourir et de devenir un vestige, sa contemporanéité ne
lui faisait accéder à aucune empathie. Ce qui parfois
échaude les sympathies. Puis Nicolas accentuait aux
impétrants concurrents sa dévotion pour l’Etat à ce qu’il en
soit son chef suprême en tout cas. Eux savaient dores et déjà
sa propension a être le nombril d’une affaire présidentielle.
Une sorte de deuxième mi-temps de la présidentielle de
2012. Il faut savoir que Nicolas aime le football. Il est un
supporter parisien. La Corrèze, il connait aussi. Il y’a eu
Chirac maintenant c’est François bien sûr dans un contexte
totalement diffèrent.
Le plus saisissant dans ce quartier général, c’était que la
nécessité d’une métamorphose a atteint toutes les couches
et toutes les sensibilités du parti. Ce que laissait entrevoir le
tableau des personnalités se relevant pour la conquête du
graal. En effet, cette citation du temps. Ch affirmant que :
« Dans le QG de campagne, une escouade de partisans
préparait, le jour de notre visite, les affichettes électorales, de
facture très artisanale. » Au vue de l’atmosphère régnant, la
facture était peu salée et n’avait rien de sophistiquer. On
avait l’impression de l’insurrection d’une meute de
caméléons parfaitement en phase avec leur environnement.
Jadis ils étaient tous des fidèles. Tous sauf Nicolas bien
sûr. Mais il n’y’a aucun d’entre eux qui a pu où oser
25
s’imposer à la tête du parti En passant par Raffarin, Copé,
François, Nathalie et tous les autres. C’étaient tous des
fidèles lieutenant ou des anciens soldats d’une cause. L’autre
exception était à mettre ç l’actif de Alain, fondateur avec
Chirac de l’UMP, sa longévité est aussi éphémère qu’un
signal radio alimenté aux piles. Alors comment ont-ils osé
tous se positionner dans une posture de porteurs d’idées et
d’une volonté de briguer ou de diriger. Si cela ne ressemblait
pas à un capharnaüm, le reflet des caméléons était toujours
perceptible. Ce parti était devenu une basse-cour. Chacun
des ténors s’érigeaient en prêtre de la bonne parole. La
droite était devenue une arène politique. Un champ de
ruine. Elle pouvait se targuait d’avoir connu des luttes
fratricides et intestines. Elles ont été parfois moins violentes
que ceux – de l’époque Chirac-Balladur que du président
Chaban Dalmas. D’ailleurs même en ces temps là encore, il
existait une multitude de ligne politique. Seguin, Pasqua,
Chirac, Balladur et j’en passe pouvait servir pour rappeler le
spectacle des adversités actuelles internes que traverse le
parti. Le chef ne cessait de tonner l’unité. Pourtant, le
bureau politique était une unité resserrée du parti autour du
commandant en chef. Celui-ci n’hésitait pas de rappeler à
l’ordre les dissidents, les rebelles et les ambitieux. Il était
même arrivé que des sanctions et des sentences exécutées à
l’encontre des plus virulentes. S’il fallait compter des
fortifications de France, il aurait été judicieux d’y inclure le
parti de France minés par pas moins de quatre affaires
judiciaires concernant les plus prestigieux parmi les cadres.
Ces affaires ont été jugées aussi sérieuses que toutes les
personnalités impliquées dans son sillage ont eu à répondre
A gauche, Julien puis Dominique pouvait se targuaient
26
de tenir la barre haute face à Alain, Éric, Edouard, Copé et
Jérôme, Jacques et maintenant Nicolas. Mais le cas de Nicolas
peut paraitre comme un leitmotiv judiciaire. Ces amis
aimaient à parler d’acharnements. Toutes ces affaires
touchaient à la morale financière et par conséquent à la moral
politique. Corruptions, arnaques d’autres genres
caractérisaient leur sensibilité délictuelle ou attentatoire au
droit. Le bygmalion avait hérité de Bettencourt et la vente de
l’hippodrome, l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris
avait fini par faire émerger du néant après une traversée du
désert un personnage qui s’apparentait au benu d’Egypte.
Alain était devenu l’un des caméléons qui avait désormais le
statut d’homme providentiel. Cela démangeaient et
dérangeaient les ténors et jusqu’à la tête du parti. Le jeune
Manuel des socialistes devrait faire attention… Aux
attentions qu’il porte à l’endroit de celui qu’il dépeint comme
un vieux d’une autre génération. Tiens Cambadelis aussi.
N’est-ce pas la valeur n’attend point le nombre des années.
C’était bien le problème à droite. C’est comme l’effet Sanders
chez les démocrates aux Etats-Unis. Il existe comme une crise
de confiance des instances ou plutôt des autorités politiques.
Ceci pourrit suffire à justifier l’engouement des jeunes, des
militants à se porter sur des vieux. Choisir la sagesse au lieu
de la jeunesse. L’explication psychologique pourrait tenir
aussi d’un mythe, ou d’un complexe. Sinon la garantie, le
confort d’un père de la nation qui n’avait pas réussi à Mccain,
Al Gore, Bidden et bien d’autres profitent désormais
avantage à ce regain d’intérêt des militants pour les vieux
comme Sanders ou Alain.
S’agissant de la valeur, elle ne posait pas de soucis
institutionnel à droite, seulement son organigramme était
décadent comme une dépréciation monétaire. Il fallait
27
certainement une refonte de la classe dirigeante. Une classe
susceptible de convaincre. Puis que tout le mérite de la
politique c’est de convaincre. Le bon politicien est du genre
prévenant mais anticipant aussi. Il se doit d’être tout le
temps à la recherche de la satisfaction et au rendez-vous des
attentes. Ce sont ces genres de loups humanoïdes qui
conjuguent toujours et partout avec l’élégance et la tentation
des motivations, des aspirations aussi des peuples et des
mouvements. Toujours aux aguets, ils doivent avoir
l’appétence à dévorer toutes les doléances.
L’immortalité n’est pas une vertu en politique Elle est
plutôt une des politiques légendaires. La dévaluation était
une conséquence de la crise qui mine le Sarkozysme. La fuite
en avant des alliés, des amis e n’étaient la cause. Le jugement
de valeurs émis sur le comportement et la personnalité en
est la conséquence.
La fin justifie les moyens. Que présager d’une suite qui
est aussi incertaine que les conditions qui devraient
désigner le futur candidat de la droit face à François. Et sur
la base de quels arguments… on en finissait plus avec les
anecdotes aussi hilarantes les unes les autres sur la conduite,
le transport dans le fameux chauffeur qui prend un coup au
derrière. On aurait pu noter que ça aurait pu être le siège qui
a donné le coup au postérieur. Si bien sur le chauffeur qui
conduisait les gens était assis sur son postérieur. Pendant la
campagne de 2012 on avait droit au capitaine de bateau puis
celui du pédalo. Pour rendre croustillants le débat, la
restauration et les coups de fourchettes envahissaient les
chaines car le mythe de la salade et de la rhubarbe nous était
sorti des grands fourneaux. Une fusion entre droite et
gauche serait-elle possible sur des questions essentielles ou
républicaines ?
28
La logique veut qu’il y’ait deux axes qui s’opposent. Ce
pour des raisons idéologique et doctrinale. L’intérêt impose
une seule attente pourtant. Aussi jamais que le ciment qui
unissait cette nation, c’était sauve les symboles et valeurs
que portent les effigies de la république. L’adhésion à une
idée ne tient plus alors des problématiques de couleurs ou
d’étendards, elle aspire à l’intérêt général.
– Ce QG rappelle beaucoup la bunkerisation. Finit par
lâcher le demiurge à Nicolas cependant que Luc se tenait
tout prés.
– un bunker ! tous les deux reprirent stupéfaits.
– Oui un bunker comme du temps de la seconde guerre
mondiale.
– toujours des impertinence mon ami.
– On n’est pas loin de l’occupation si on enlevait la
caractéristique nazi et le personnage d’Hitler à la
domination du socialisme français sur un modèle
architectural de la cinquième république qui est pourtant de
droite.
– Alors là pas du tout et pas pour un sou.
– Aviez-vous une suggestion ? une idée qui détone.
Demanda Nicolas à son hôte.
– Organisez donc des journées portes ouvertes aux
militants, aux Français. Exposez-leur le parcours de la droite
françaises, ses réussites, ses réalisations et son projet. Et
faites une exposition des trésors, des idéologies et des gens
de droites qui les ont portés. Et faites-le aussi souvent
qu’une campagne.
– C’est de la culture ça. Nicolas votre ami serait-il un
artiste, un bibliothécaire ou apothicaire ? Lu fit en direction
de son patron.
– Ah non je ne crois pas. Et il se dit demiurge.
29
– Ah oui au passage, il vous faudrait une bibliothèque
aussi. Comme vous n’arrêtez pas d’écrire des romans. Vous
êtes tous des devenu des écrivains et des auteurs.
– C’est une moquerie. Luc fit à l’endroit du demiurge et
se retourna sur Nicolas.
– Absolument pas. Rassurait le demiurge.
– Parfois il m’arrive de croire que la vie ne nous réserve
que des surprises.
– Qui aurait pu imaginer que François serait devenu
président de la république ? Pas même Laurent.
– Laurent ?
– Oui Laurent le président du conseil constitutionnel.
– Lui président du conseil constitutionnel. Le rêve.
– C’est Nicolas qui va officier sous Laurent si ce n’est
pas le comble on n’est pas loin du gouffre politique.
L’hiver définissait le QG des républicains.
L’hibernation s’affiliait à leur état d’esprit et à leur
mouvance politique. Dans ce local, haut lieu de la droite et
du rassemblement des membres de son bureau et de ses
ténors. Le temps s’allongeait comme la laine s’effilait. Les
craquements étaient synonymes d’attaque intestines entre
les poids lourds. Le QG était devenu une jungle qui se
recherchait. Les floraisons étaient d’une rareté. Les
apparences sauvaient l’abime béante. Le souffle y était
rocailleux et glacial. Ils s’y lorgnaient tous du clin de l’oeil.
30
31
Le prisme des batards
« Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Qui peut
croire que Platon serait un géomètre.
Aussi, entendez que la diffraction n’est point un
malaise pour la vision encore moins pour la visibilité.
Considérons qu’un club de foot soit le reflet d’un composé
de joueurs ayant des postes et responsabilités différentes
mais qui jouent tous pour un camp et marquent tous contre
le camp adverse. Ceci n’est point compliquer à comprendre
pour tout fana de sport collectif ou de compétition.
D’ailleurs, le reflet, l’angle, le matériau sur lequel un objectif,
le focal fait passer le faisceau lumineux, la source lumineuse
obéit à bien des règles, des lois et des principes que seuls les
philanthropes de Fresnel et de Descartes n’auraient pas
compris à eux seuls.
« Pour expliquer nettement la manière dont je conçois le
croisement des ondulations dans le phénomène de la
diffraction, je les ai représentées dans la figure jointe à ce
mémoire. » Auguste Fresnel expliquait le phénomène de la
diffraction dans ses travaux sur la diffraction de la lumière.
Une autre définition plus atomique définissait ce
32
phénomène dans un article du journal Le monde
« L’observation d’atomes reste encore indirecte et s’appuie sur
des phénomènes de diffraction. »
Prenons par exemple un prisme. Acceptons qu’elle soit
formée par des dirigeants du parti ou qu’il soit le reflet de
l’instance dirigeante. En mécanique, la conception permet
de comprendre la nécessité de la jointure, des lignes
d’attaches qui pourrait qui pourraient représenter la
symbolique de la sécante. Dans le cadre de la réalisation de
géométrie complexe, ces lignes permettent la symétrie, le
démoulage de bien des solides en fonderie. L’analogie n’est
pas si pertinente que la clarté laisse à entrevoir des coupures.
Car de l’optique à la mécanique, la physique à bien un défi
pratique à expliquer le phénomène de croisement des
ondulations au titre de la sécante en mathématiques ou de
lignes de joints en mécanique. Le risque de perception est
aussi majeur que le rôle de l’angle est sérieux. La digression
permettant de voir sous différents angles un prisme de
personnalité de droite permettant de conclure à chaque fois
à cette observation. La cohésion des batards est une
conséquence du reniement politique. Si l’origine de la
source lumineuse est si importante que la vitesse et la
longueur d’onde, le reflet de cette lumière est la raison de
son origine avec bien sur la complexité du matériau. Si le
plexiglass et le verre sont les matériaux les plus utilisés en
optique, la ligne politique est si déterminante que l’idéologie
véhiculée.
En d’autre terme, dans une partie de chasse, il est
parfois utile que des rabatteurs travaillent pour les guetteurs
qui se chargent de lancer l’assaut final. Lorsque tout le
monde se met à rabattre et à guetter à la fois, le cafouillage
finit par donner raison à la vacuité. Politiquement parlant,
33
les militants font partie d’un des remparts dont les membres
du bureau politique se chargent mutuellement de nourrir
aux projets et à l’idéologie pour espérer faire triompher leur
porte étendard. Attention, ceci n’est point de la science
politique. Mais la réflexion en vaut la chandelle.
Si on venait à admettre que pour construire un prisme,
il faut autant de projection que seule la symétrie aurait
permise facilement. Aussi en se servant de cette assertion
qui fonde que « ceux qui s’assemblent se ressemblent ». Ceci
exploiter de façon symétrie donne une géométrie, une
forme homogène. Prenons l’exemple d’une ligne de
10 millimètres projetée autant de fois suivant le plan (180
degré) à 10 millimètres de la ligne de référence suivant le
critère d’arrêt on obtient une figure géométrique qu’on
appelle le carré. Si est seulement si on admet qu’une ligne
est une succession infinie de points. On vient de créer un
volume lorsque l’on exploite un troisième axe donnant lieu
à la troisième dimension. La 3D on obtient un prisme. Ce
volume est considéré comme isotopique du point de vue
d’un matériau ou la caractéristique est l’homogénéité. Pour
venir à bout de notre prisme, prenons toujours un segment
délimité de part et d’autre par deux points. Plaçons un point
à hauteur de 10mm contraint à 5mm de l’une des extrémités
du segment. Traçons deux segments rejoignant le point
culminant aux deux points du segment. Pour obtenir un
prisme, utilisons des lignes filaires partant des trois points
du triangle obtenu qu’on allonge à hauteur de 10mm. Sinon
utilisons la même méthode qui a permis précédemment à
l’obtention du volume à partir du carré. C’est-à-dire une
succession de projection infime du triangle tout le long de
la ligne de mire jusqu’à 10mm.
Aussi Pierre Curie définissait l’isotropie dans symétrie
34
et phénomènes physiques comme « Il y a intérêt, au point
de vue des phénomènes physiques, à considérer à part les
groupes contenant un axe d’isotropie. » D’autre part pour
comprendre la logique d’une telle conception, on pourrait
se servir d’une citation du CNRS qui écrit que : « Sa
conception repose sur un critère mathématique : l’isotropie
qui traduit l’homogénéité des performances en tout point et
dans toutes les directions du volume de travail. ». En
psychologie, il existe ce que l’on appelle la stratégie de
groupe qui n’implique pas forcément la performance de
groupe que le sport collectif et de compétition exige. Le parti
politique est une continuité du miroir social y compris
l’association d’intérêt sportif et même culturelle. Car ce que
l’on aime c’est de réussir et ce qu’il faut pour se faire c’est la
persévérance grâce à l’esprit de groupe. Le reflet de tout
prisme gagnant est l’harmonie synonyme de son
homogénéité.
Contrairement à François, Alain, Copé, Bruno qui ne
se limitaient qu’à la reconnaissance de l’héritage Gaullien,
personne d’entre eux ne le revendiquait ouvertement. C’est
batards se perdaient à éblouir de tout feu hybride et
inspirateur de souffles qui rejoignaient des arcades de la
divergence.
Voilà le terme est lâché. La divergence et le contraire de
la convergence. On conclut de la convergence d’un faisceau
lumineux suivant des angles. De manière lapidaire, si toutes
les lignes fuyaient vers un seul point, on pense à la
convergence. Et pour tout le contraire de celle-ci, la
divergence peut d’un point être l’origine du foyer une
diffusion d’une multitude de points à l’arrivée. A chaque
fois que le spectre formait par le nuage de points
constituaient le prisme donnant le reflet d’une réalité avait
35
une nature divergente, on se plairait bien à nommer sa
diligence comme batarde ainsi que même sa nature.
Mais la cinquième république n’est pas seulement le
foyer inspirateur du général De Gaulle mais c’est aussi toute
une philosophie, d’idées et des combats portés hauts au nom
de la France et même parfois de l’universalité. Pensons à la
seconde guerre mondiale, à la libération et à la
décolonisation que certains nombres de personnes aimées à
appeler autodétermination des peuples indigènes. Puis aussi
le contexte de l’après-guerre en 1947, 1948 puis en 1949 a
connu le fameux plan économique de Henri Truman et
consécutivement à la création du concert des nations-unies.
L’Europe décadente et affaiblie soutenue par les Etats-Unis
d’Amérique avait intérêt à avoir des leaders de la trempe de
Churchill et de De Gaulle aux avants garde des affaires.
L’idéologie et le reflet du capitalisme, du libéralisme battait
son plein. Un défi majeur aller s’offrir au monde jusqu’aux
conquête de l’espace dans une course folle. Comprenez que
Ariane 5 est bien le fruit de l’audace politique de celui qui a
lancé le sous-marin français. L’industrie marine et
aéronavale aujourd’hui satisfaisant des commandes venant
même de Russie et portait par le leadership de la DCNS est
bien porteur d’un général qui voit le porte avion l’un des
plus grands dans le monde porte son nom.
Comment concevoir que le prisme formé par les
dinausors du parti républicain ne reflétait ni l’image ni
l’âme De Gaulle. On y voit même du Jean Moulin à
l’honneur de certaines rues de Gironde ou du Bonaparte
exprimant la folie de certains et du tout contemporain
comme Séguin au lieu du commandant chef, fondateur
d’une république et d’une droite décomplexée ayant fait face
à tous les challenges.
36
Comment concevoir qu’un Bonapartiste ait été à
l’origine de ce qu’ils osaient tous appelés rupture politique
au sein même d’une droite suzeraine. Comme dirait Charles
d’Orléans « C’est au milieu de ces misères que le prisonnier
proposa au monarque anglais, en échange de sa liberté, de le
reconnaître pour seigneur suzerain. ». « Le roi fainéant »
avait bien fini par faire un tsar en France venu des
ministères du budget et de l’intérieur. Cependant que Alain
au lendemain d’une victoire inespérée face au Balladur était
chargé de mener une équipe rompue à « marcher sur la
gueule » des perdants d’une lutte intestine et fratricide. Leur
salut a été leur rappel au courant d’un échec ressenti par
l’instance dirigeante d’alors. Ce qui pourrait être une
revanche mais ce qui explique tout le phénomène de la
bâtardise. C’est vrai, ils ne reconnaissent pas issus du même
ciment. Certaines trajectoires politiques étaient
complétement différentes. Dominique l’avait aussi dans le
nez cette appartenance à la tradition. Il avait accompagné la
décadence du roi. Mais qui peut mettre en mal les talents et
l’énergie d’humaniste de Chirac. Michèle avait réussi le
sauvetage après les échecs de la présidence de l’UMP à
intégrer une équipe gouvernementale avec le lourd héritier
Chiraquien. Puis il y’a eu aussi Baroin, un autre fidèle de
Chirac. Une étoile de la Chiraquie qui avec Valérie ont
marqué leur temps au sein d’une équipe dirigeante qui allait
connaitre le déclin. Sinon il y’a Copé. Beaucoup de gens ne
lui ont pas encore pardonné cette histoire d’appartement au
train de vie assez couteux. Cette exubérance et cette
gloutonnerie du marocain et des avantages qu’on y tire. Et
pourtant il est bien là encore après des balbutiements sur
l’affaire bygmalion en train de faire valoir des droits à une
quelconque élection aux primaires. L’ancien patron des
37
parlementaires de droite qui n’avait réussi à entrer sous
aucune équipe de François avec qui les rapports ne sont pas
au titre de l’amitié se lorgnent, se détestent et ne se
cherchent pas. Bruno 46 ans et peut être l’un de ses jeunes
qui aimerait qu’on lui colle cette éthique de jeunesse et de
rupture. On ne veut plus de 30 ans de règnes ou d’existence
d’une génération qui revendiquent à nouveau la confiance
populaire. Ah peut-être qu’il y’a Nathalie aussi pour
incarner cette jeunesse, cette rupture. Mais ce serait de voir
trop de divergences quand on connait l confiance que lui
portait Nicolas allant même jusqu’à en faire son bras droit
aux dernières élections présidentielles.
Pour tous ceux qui sont fans de la logique suivent cette
géométrie. Le prisme des républicains est celui des batards.
Ils sont inconséquents aux idées qu’ils les a fait éclore et pas
moins dignes de ce qu’ils aimeraient incarner. Lorsque
l’enjeu pour les électeurs et militants, c’est un nouveau vent
d’espoir et d’optimisme. Le souffle d’un engagement qui
veille face aux crises, plus à la croissance et plus au défis et
enjeux de la cohésion sociale et de la justice sociale.
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39
Les nouveaux écrivains de France
pour un Goncourt Elysée
La bnf, bibliothèque nationale française connait un
regain de dépôt d’oeuvres de l’esprit depuis l’insurrection des
mutants. Ces sortes d’expéditeurs qui étaient partis à la
découverte d’autres univers, d’autres contrées qui nous
revenaient avec des écrits, des cartes et des récits. C’est le
patrimoine national qui ne va pas faire la gueule. Il était
toujours bénéfique dans tout état de droit que les citoyens
ainsi que les intellectuelles d’autres appartenances fassent
étalage de leur liberté d’expression sur toutes les formes avec
la manière du style philosophique, littéraire ou artistique qui
leur conviennent. En effet, il n’y a aucun mal qu’un président
d’entreprise à la suite d’une expérience nous fasse part de ses
réussites et de ses échecs qu’il accouche dans un livre. Puis
qu’on ne saisit pas si bien que ça l’intérêt de l’écriture, il
faudrait aussi permettre de bousculer les habitudes qui
longtemps l’on ériger en privilégie pour une classe. La
génération des écrivains a eu raison de la classe des scribes
pourquoi pas voir la génération des politiciens habillés en
écrivains. La littérature a un sens culturel dont le champs
40
d’action intègre l’universel. Seulement elle est le domaine
d’application des courants d’idées, de pensées idéologiques
ou philosophiques. Les lecteurs adhèrent à un courant de
pensées, à une philosophie, à une démarche qui est soucieuse
d’améliorer ou de servir l’humanité. Parmi elles, il y’a les
témoignages. Très fortement utile à l’humanité dans le sens
que les mémoires doivent contribuer à donner des
indications et des enseignements. Il existe certainement aussi
des modèles, des exemples dont les récits, les autobiographies
peuvent servir au même titre qu’une leçon de vie. Les gens
aiment les légendes. Il faut les servir des histoires qui
permettent de rêver. Des trajectoires qui entretiennent la
flamme de l’espoir et ouvrant les champs des possibles.
Que dire des chefs de groupes industriels ou de pôle
financier qui se mettent à faire le déballage de leurs
incongruités au courant de l’exercice de leur fonction au
lendemain d’un déclin ou pas ? Qu’en dire de ceux du même
titre qui au lieu de faire part de leur conception du modèle
économique sur lequel leurs choix se sont portés où nous
fassent part de leur idéologie conformes ou pas aux attentes
de la société se mettent à faire les griots du pouvoir en place.
Alors qu’en dire des dirigeants qui se mettent à faire des mea
culpa à ceux qui ne défendent aucune idée brillante que leur
aspiration à s’accaparer un pouvoir ? Est-ce de la littérature
que d’écrire je veux être président ou candidat à une
quelconque élection ? D’ailleurs la télé-réalité offre le même
spectacle. C’est du genre les extraterrestres envahissent la
terre. Aussi il est certainement important que tout politique,
tout dirigeant fassent part par écrit de ses états d’âmes, de ses
ambitions. Ne serait-il pas plus adéquat que leur publication
se fasse dans une presse spécialisée ou une édition politique ?
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L’état de l’urgence
Le 13 novembre 2015, le terrorisme frappait dans
l’espace de 10 mois une France meurtrie par le barbarisme.
Le siège de l’Olympia a été ensanglanté lors du concert des
« Eagles of the Death ». Cent trente morts, un bilan
catastrophique et de nombreux blessés mobilisaient toute
l’attention de la France et de la métropole. L’ombre du
saccage couvrait les cieux de Paris tandis que les fantômes
d’une ville soufflant le vent de la frayeur n’avaient jamais vu
le jour depuis l’insurrection hitlérienne, le nazisme qui
occupa Paris. Le monde entier s’est ému de voir une nation
frappée en plein coeur de la capitale. Le stade de France a
échappé bel à la folie des suicidaires. C’est le spectre de la
guerre. Au lendemain des régionales où l’intérêt général avait
prévalu pour la sauvegarde contre la montée de l’extrême
droite. L’unité a réuni gauche et droite et toute la France
autour de l’essentielle. La cohésion. La guerre des terroristes
contre les civilisations amoureuses de la liberté ou celle de
cette dernière contre le terrorisme a raison sur toutes les
autres considérations. Aucune voix discordante ne devrait
rappelait ce que Napoléon Bonaparte disait dans oeuvres « En
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leur faisant une guerre ouverte, il est clair que j’intéresse contre
moi mille voix, qui vont chercher à pervertir l’opinion. ». C’est
bien à quoi sert une opinion. Elle s’exprime dans sa diversité
lorsque le sens et la démocratie l’emporte. L’unanimité est
une distinction, une exception qui requiert la totalité des voix
qui s’accorde au même son de cloche.
Le monde entier a souffert de ces attentats. L’émotion ne
doit pas faire oublier de l’éminence du danger. Le probant est
la présence d’une menace. Le probable fait remarquer que la
nation ainsi que la sureté de l’état y compris l’ordre public est
aussi sérieusement en danger. Alors des dispositions
s’imposent. La sécurité des biens et des personnes prévaut.
Concernant la France, le pays, la république française s’est
engagée contre le terrorisme ainsi qu’elle ne tombera pas les
armes des bras de sitôt face à la terreur.
L’urgence revêt un caractère double. La nécessité et
l’indispensable. Elle s’impose à tous. Du moins elle a besoin
du concours de tous. La coopération transversale. L’autorité
de l’action publique déroule ses prérogatives de puissance
publique encore mieux l’Etat et son chef doivent aussi
prendre des dispositions qui préserve l’intérêt national.
François a déclaré l’Etat d’urgence. Une multitude de
dispositions sont mises en branle. A défaut d’être dans un
siège, la sécurité implique plus que la vigilance. Elle permet
la mise en oeuvre des moyens astreignants dont le but est
d’arriver à protéger et à secourir en n’ayant recours
systématiquement aux forces de l’ordre y compris l’armée et
à tous les moyens connexes. Le bouclier juridique autorise
des perquisitions… La garantie d’un contrôle total de la
situation justifie cette notion d’un Etat fort comme dirait
Thomas Hobbes, celui qui doit faire taire toutes les autres
motivations que celles de l’Etat. Il en va de la sauvegarde de
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la nation. Il est aussi toujours question de l’intérêt général.
Sa primeur sur toutes les autres.
Les mille voix qui s’intéressent à cet état d’urgence
comme dirait Napoléon et qui iront pervertir l’opinion
sonne le glas d’une dérive sécuritaire en vue. Mais
Napoléon, c’est François au panthéon de la république avec
lui tous les courants et sensibilités politiques. Il a la main sur
un des tournois décisifs de la cinquième république face aux
réalités sécuritaires du troisième millénaire. L’extrémisme,
le terrorisme. Il devient en plus d’être président un chef de
guerre doublé d’un haut commandant de la police
nationale. C’est le moment où le chef de l’état mobilise
toutes les prérogatives que lui confère la constitution. A
Versailles les ors de la république brillaient pour l’entrée en
matière de François. Son allocution face aux parlementaires
et au Français devait porter toute la hauteur des grands
architectes de l’Etat. Même si on attribue souvent ses propos
à Louis IVX, le roi soleil suivant que l’Etat continuerait à
subsister après lui. C’était le contexte de François face à la
représentation politique Française. L’heure était grave, le
ton rassurant et solennel pour dire que nous sommes devant
une situation inédite.
Les guerres existent mais les Etats devront survivre d’elle.
C’est une notion du temps. L’avènement dans toute son
envergure exprime son poids. L’Etat est là pour prendre des
dispositions à ce que l’avènement ne restent qu’un
avènement et pas plus. Cela ne vaut pas dire qu’il fut négliger
l’éminence de son ampleur. Seulement tout état fort vient à
bout les phénomènes qui sont empiriques à l’inédit qui
s’évertue sous aucun droit et sous aucune légitimité qui
l’encombre. En effet, la prévention et la prémunition ont un
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rôle majeur dans l’idée qui fonde des attaques étrangères et
des attentats. La souveraineté vient renforcer et esprit. Aucun
n’était bien régis et institué ne devrait renoncer à sa
souveraineté. Cela a été le cas du Cuba par exemple face aux
États-Unis. Aussi que les pays communistes n’ont pas cette
idéologie et les modèles politiques que partagent le
modernisme puisque parfois les couches populaires dont ils
se revendiquent sont des victimes de leur archaïsme.
Néanmoins le droit de préserver la souveraineté nationale
prédomine aux risque et aux périls. Mais pourquoi aller
chercher loin dans un terreau que nous ne partageons pas
forcément. En France, la lutte pour la libération illustrant le
général De Gaulle pendant l’occupation a fait prévaloir une
seule et une seule voix. Celle de l’unité pour la souveraineté.
Les nations libres avaient fini par triompher du barbarisme et
du nazisme. Sans oublier que cette notion de souveraineté n’a
pas qu’un champs d’action limité à la structure d’un état ou
d’une république elle est aussi conséquente à toute nation.
Les juifs longtemps persécutés n’ont p
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"HUMANISNUMERISPOLICE I CISSE IR8 H2AG." Biographies.net. STANDS4 LLC, 2024. Web. 29 Apr. 2024. <https://www.biographies.net/biography/humanisnumerispolice-i-cisse-ir8-h2ag/b/e0c21db8>.
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