MOUHAMADOU LAMINE C CISSE

Philosopher

1980 –

57

Who is MOUHAMADOU LAMINE C CISSE?

AU NOM DU DROIT PARTISAN DE SOLIDARITE ADMINISTRATIVE

Au mois d’août 2010, le 9, je m’étais personnellement rendu à la préfecture du Morbihan à vannes pour effectuer une demande de titre de séjour. Ce jour a été une autre expérience toute particulière pour moi. La responsable du bureau du service des étrangers, madame QUENTIN, pour qui j’ai beaucoup de sympathie m’avait reçu ce jour. Elle me rappelait avec insistance le litige qui m’oppose à l’université Bretagne sud. Il y’avait cette élégance d’esprit et le sens du devoir mêlé à allégeance administrative. Elle m’avait dit.

-Tu sais tout votre droit de recourir à la juridiction administrative contre l’université et j’ai aussi appris que vous saisi la députée de votre circonscription pour une saisine de la CNDS mais ici nous traitons les cas de façon humaine.

Je me disais qu’il était indispensable qu’on ait des échanges cordiaux et humains. Dans son bureau les menaces et les préventions subtiles laissaient place au recours à la force. C’étaient les contrastes perfides après tout entre un souverain et un étranger. C’était aussi une manière de me dire, « il n’y’aura aucun problème que lorsque tu te plieras à notre volonté de te corrompre ou de te faire céder».

Il convenait bien sûr de lire ceci entre les lignes car tout était dans la sournoiserie et la subtilité. En ce qui me concernait, le litige contre l’université ne saurait être corruptible. Je risquais certainement d’y laisser ma vie mais il n’y avait aucune chance à ce qu’ils me fassent abdiquer. Alors j’avais beau subir les intimidations de tout genre, ma détermination restera toujours intacte.

Nous passons tous les deux une bonne heure dans son bureau à sympathiser dans tous les sens. La vérité c’était qu’elle finissait toujours par recourir à la force. C’était légitime au vue de sa fonction peut être…

Tenez bien ! C’était lorsqu’elle me conviait à parler librement de moi que j’ai cru jusqu’à un moment que c’était l’amour parfait entre nous. Seulement je n’étais pas une personne qui s’épanchait trop à parler de moi. J’en n'étais pas pour le moins mystique et secret. Je savais d’ores et déjà que l’implication de la police qui avait décidé de torpiller ma vie y allait de bon cœur. Après tout, la préfecture avait tous les renseignements nécessaires sur moi. Sinon je n’étais pas du tout doué pour ce genre d’exercice lyrique. Comme j’étais du genre à enfouir mes émotions, je savais aussi taire tout ce qui pouvait me toucher surtout lorsque ce n’était pas le lieu ni avec la personne qu'il convenait de le faire. Pour moi, c’était un droit de réserve sur ma vie privée.

Madame QUENTIN amorçait nos échanges en me parlant d’elle, de son parcours et un peu de sa vie privée. De sa propre bouche, elle m’apprenait qu’elle venait de Brest dans le Finistère. Elle avait fait des études en histoire. Par la suite, elle avait réussi ce fameux concours qui lui a permis d’être devant moi, dans un bureau où elle s’occupait des étrangers à la préfecture du Morbihan. Concernant sa vie privée, je ne m’avancerai pas trop sur certains détails par respect mais surtout aussi pour l’empathie que j’éprouve pour madame Quentin. Elle n’était pas une exception à la mode des femmes célibataires séparées. Elle avait l’air de s’assumer parfaitement dans tout son charme resplendissant. Je ne pouvais avoir que de la considération et de la sympathie avec elle. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle ses menaces dissimulées à son élégance pouvaient me laisser de marbre. Mais j’étais quand même touché qu’elle m’ait parlé d’elle. J’étais mal à l’aise non pas pour les menaces subtiles d’expulsion teintées dans son discours parfois mais pour le charme de sa pédagogie.

-Parlez-moi de vous, de votre parcours. Vous n’êtes pas tombé du ciel que je saches. Elle m’avait lâché.

N’ayez pas peur. Moi je vous ai parlé de moi maintenant dites-en moi un peu sur vous s’il vous plait. Elle poursuivait.

Je faisais l’effort d’établir et de maintenir cette cordialité et de m’en tenir sur ce qu’elle aurait du savoir forcément avec les fichiers que disposait son service.

C'est-à-dire, ce jeune sénégalais rentré légalement et régulièrement en France en 2003 pour effectuer des études. J’avais même essayé de faire plus. Car j’étais même allé à lui parlé de mes ambitions et de mes projets. La passion que j’ai pour la mécanique. Cette autre ambition que j’avais pour la conception assistée par ordinateur mécanique, la CAO que certains préfèrent nommer lapidairement dessin industriel. Notre dialogue cordial et parfois dynamique nous voyait nous mouvoir dans le bureau. La grande carte géographique de la planétaire qui était sur le mur son bureau suscitait ces mouvements. C’était comme la convoitise de nos déplacements. Une fois qu’elle avait fini de me montrer sur la carte les localisations de son parcours jusqu’au cheminement l’ayant désormais situé dans la préfecture du Morbihan. A mon tour, je parcourais la carte de mes doigts caressant les contours de l’atlantique et migrant du coin de l’Afrique de l’Ouest jusqu’à l’hexagone. Je lui décrivais ainsi mon parcours et ma migration.

Mais cela ne suffisait pas à la chef de bureau des étrangers. Elle voulait en savoir d’avantages et encore plus sur moi. Je ne pouvais hélas lui en fournir d’avantage. J’étais mesuré. Je m’en tenais à la rassurer lorsqu’elle me disait.

-Qu’est ce qu’il y’a vous êtes gêné ? Vous n’avez pas l‘air décontracté?

-Pas du tout. Bien au contraire ! Vous voyez bien que j’ai répondu à toutes vos questions et je vous ai résumé en quelque sorte mon parcours et les ambitions que je me suis fixé de réaliser.

-Ce n’est pas du tout l’impression que vous donnez.

-Ah si, j’ai juste choisi de faire plus dans la raison que dans les émotions.

De la sorte j’avais réussi tant bien que mal à m’extirper de cette épreuve imposée.

L’atmosphère dans le bureau laissait place au débat de fond.

-Concernant vos ambitions, on s’est renseigné auprès du ministère et il en ressort que vous ne pouvez pas obtenir un titre de séjour en qualité d’auto-entrepreneur. Donc votre demande n’a pas eue d’issue favorable. Elle m’affirmait.

-Je n’ai toujours rien reçu d’officiel de votre part me notifiant ce fait depuis l’expiration du récépissé depuis six mois maintenant.

-C’est vrai, mas vous êtes au courant maintenant.

-On m’avait toujours demandé d’attendre depuis la demande à chaque fois que je téléphonais vos services ;

-Vous ne pouvez donc prétendre à cette carte de séjour. Il y’ a eu ce retard parce qu’on n’avait pas toutes les informations nécessaires concernant les étrangers auto-entrepreneurs.

-Mais il me faut au moins un récépissé ou un document de votre part me notifiant un refus ou une décision officielle.

-Ne vous inquiétez pas monsieur Cissé, on y réfléchit depuis un moment et en ma connaissance vous êtes en litige avec votre université. Donc ça risque d’être très vite réglé votre histoire puisque l’expulsion risque d’être la seule issue. Elle finissait par m’intimer.

Je n’avais rien contre les menaces à répétition de madame Quentin encore moins sa délicatesse à mon égard mais c’était ridicule toutes ces intimidations à la longue.

Cette autre sensation d’être pris pour un objet qui une fois caresse dans le sens du poil et piquait au vif une autre fois m’exaspérait. Elle aussi savait jouer avec les mots. Sa fonction imposante pour tous les étrangers de France relevait ce gout à traiter l’immigré avec respectabilité. C’était comme ce droit qu’ils avaient dans ces bureau préfectoraux de considérer l’étranger comme un moins que rien tels des indigènes d’antan. Je me devais de confirmer pour ma part de faire plus dans la raison que dans les émotions.

Je lui ai sorti tous mes documents de mon classeur que je posais sur son bureau.

-Voilà madame, ce sont les pièces constitutives en appui à ma demande de titre de séjour. J’avais tout amené avec moi jusqu’ à l’ordonnance médicale. Et je déposais tout sur son bureau. Je continuais en lui disant.

-Je ne suis pas là pour recueillir une réponse qui est restée lettre morte depuis six mois en sachant que le silence observé pendant plus de deux mois valait un refus.

-Je ne prendrai pas de demande monsieur, c’est tout. Rentrez chez vous, je vous tiendrai informer de la décision que nous prendrons vous concernant.

Mon obstination était implacable malgré les menaces.

-Si vous insistez, j’ai peur pour vous que ce sera l’intervention des policiers qu’il faudra. Vous serez reconduit directement à Roissy et ce sera retour à la case de départ pour vous. Elle concluait.

A défaut de l’aéroport Charles De Gaulle, j’ai vu débarquer les policiers sur place comme à la date du 09 août 2010. Les fouilles et les menottes je commençais à en avoir l’habitude. Après ce traitement, j’ai été conduit au poste de police de vannes. Une fois à la police, je suis fouillé à nouveau et mis dans une cellule dans laquelle je passais plus d’une heure.

Une fois relâché par les policiers, je demandais au policer le motif de ma mise en garde à vue. Celui-ci m’intimait ces mots.

-Vous n’avez pas à être à la préfecture ni à y retourner.

-Mais je n’ai rien fait d’autre que de déposer une demande de titre de séjour. J'affirmais au policier.

-Oui j’avais compris, mais elle ne peut pas .Elle vous l’avez bien fait comprendre non ! Alors quand vous allez ressortir de là, vous allez directement rentrer chez vous tranquillement.

Mon séjour dans cette cellule fut brève tout comme mon expédition de la préfecture. Ces rencontres avec la chef du bureau du service des étrangers savaient tenir en haleine le cours d’un suspense qui n’en était pas un finalement. A chaque fois que je refusais d’entrevoir ce qu’elle voulait me dire entre les mots concernant le litige qui m’opposait à l’université, je me voyais confronter aux méthodes de la police qui rappliquait à mes trousses cependant même que les menaces d’expulsion étaient habituelles.

Les événements du mois de novembre 2010 suite à l’expiration du récépissé qui m’avait été fourni au mois d’août n’étaient qu’une reproduction sérielle d’un film à la préfecture. Sauf que cette fois ci je ne serai pas traité comme un animal et foutu dans une cellule de garde à vue. Madame Quentin avait recouru aux policiers une nouvelle fois pour m’évacuer de la préfecture. En attendant encore l’arrivée des policiers, elle m’affirmait finalement qu’elle était très émue pour moi.

J’étais là devant elle et je ne comprenais pas ces émotions à mon égard. Je faisais en sorte de la rassurer car je lui disais qu’il n’y avait pas mort d’homme lorsqu’elle m’annonçait qu’elle allait me notifier une obligation à quitter le territoire français par le biais des policiers.

Par la suite, elle changeait d’avis. Elle décidait quelle allait me notifier elle-même l’OQTF plutôt que dans laisser la charge aux forces de l’ordre. Elle était au bord des larmes. Elle avait l’air sincère. J’ai été finalement contraint à l’émotion à mon tour.

Au lieu de s’apitoyer sur mon sort, j’étais là ému devant la fonctionnaire de l’Etat. Celle là même qui veut que je sois expulsé puisqu’il n’ y’avait aucun espoir à ce que je cède aux pressions concernant le litige contre l’université. Cette ambivalence suffocante peignait tout le service. Le débarquement des forces de l’ordre là présent sur sa demande divergeait avec sa nouvelle sympathie émotionnelle à mon égard. Elle leur faisait savoir que ce n’était plus la peine d’intervenir et qu’elle se chargeait de me notifier l’OQTF. Une fois qu’elle me rejoignait dans son bureau, mon regard se posait encore longuement sur son visage ému qui donnait l’air d’une affliction. Comme si j’étais contraint de lui faire remarquer ceci.

-Mais je ne comprends pas du tout, vous venez de me dire que c’était mieux pour moi donc il n’y a pas de raison à ce que vous soyez désolée.

-Oui en effet, car vous aurez malgré tout des droits jusqu’à l’échéance du délai de l’OQTF. En plus vous pouvez faire un recours au tribunal. Vous savez non le tribunal administratif? Elle me faisait comme si elle voulait me snober.

-Oui je connais en effet. J’ai déjà un recours contre l’université dans cette juridiction.

-Tout à fait. Alors ce sera le même.

-Donc vous n’avez pas à être émue pour moi ? Vous savez que je suis un battant et puis ce n’est pas la fin du monde.

-Je ne doute pas que vous soyez un battant mais ce que je vois c’est l'énergie du désespoir.

Presqu’au bord de la compassion pour les ressentiments d’afflictions de la fonctionnaire à mon égard j’ai tout à coup comme reçu subitement un coup de fouet.

L’énergie du désespoir je l’avais pris en pleine figure comme une gifle supersonique.

-Détrompez-vous ma détermination n’est guère due à l’énergie du désespoir. Je me suis permis pour la rassurer.

-Si vous le dites. Elle me lançait.

C’étaient ces mêmes mots qui finissaient par m’affliger jusqu’aujourd’hui. Ils sont venus enrichir le lexique que Jean Marc CADOU avait pris la peine d’étoffer de souveraineté et de « syndicaliser ».

Certes que ces mots avaient leur sens et portaient tout leur poids. Je me devais de ne pas en oublier les règles tout comme je me devais de ne pas perdre de vue les réticulations et la ramification des alliances de mes adversaires. En effet, la chef de bureau de la préfecture qui a alterné les émotions distinctes à la fois à mon égard avait après tout les qualités de bon flingueur. Les ressentiments émotifs d’affliction au mépris intégral et physique de ma détermination prouvaient qu’elle avait ces qualités de parfaits agents éliminateurs tels ces tireurs d’élites même perchés à des encablures ont cette ambivalence et cette polarité. Celle qui consiste à restait sur leur positionnement tout en se mettant à la place de leur cible. C’était comme une schizophrénie. Leur habileté et leur adresse en dépendait. C’était après tout l’art de la guerre. Elle ne se résumait juste pas à éliminer mais atteindre aussi au maximum les objectif.

L’énergie du désespoir ne convenait pas à n’importe quel but qu’on se fixait. Elle convenait plutôt à une stratégie du mépris.

Celle qui consistait à déstabiliser psychologiquement l’adversaire.

Ainsi la préfecture venait se rajouter à la liste de mes adversaires que je serai contraint de lutter contre en plus de l’université et de l’acharnement des policiers solidaires.

Les stratégies étaient une réalité de la guerre. Les alliances étaient parfois indispensables même pour des toutes puissances surtout lorsque les intérêts et les réputations étaient menacés ou surtout lorsque les motifs étaient tout simplement fallacieux. Ce n‘était qu’une démonstration à l’échelle locale. C’était ainsi que survenaient les embargos. Encore une fois l’image de Collin Power à l’ONU pouvait être nécessaire pour démontrer qu’une vérité pouvait être montée de toute pièce. En ce qui me concerne, les pièces jointes à mes récits permettraient aussi de comprendre à l’appui des mémoires de la préfecture du Morbihan qu’une vérité pouvait se fabriquer de toute pièce. Quelle ignonomie pour une pareille administration ! Jamais au plus grand jamais madame Quentin ainsi que toute cette bande du système administratif en place n’arriveraient à avoir une importance morale dans ma conscience.

Certainement c’est une des raisons pour lesquelles l’énergie du désespoir est au fond un non sen à la matérialité de mes certitudes et de mes convictions.

Elle ne pouvait avoir un impact dans mon mental. « Ici on est souverain » avait encore vu la collaboration « des gens d’ici » qui ne risquais pas de m’abattre. Vu les méthodes déloyales, l’évidence c’était que je vivais une guerre psychologique. Prendre conscience et connaissances des adversaires et des alliances était aussi déterminant que décrypter leurs stratégies à la lettre. Il fallait que je me fasse à l’idée de logiques imparables à l’absolu.

"L’ami de mon ennemi est mon ennemi."

Maintenant je commençais à avoir une visibilité quant à la cristallisation de mes adversaires, à la période de ce mois de novembre 2010, il me restait de découvrir et de décortiquer pièce par pièce leurs stratégies.

Parce que la guerre fut-ce t’elle d’ordre psychologique et judicaire, elle impliquait l’émergence de stratégies et de méthodes illégitimes et déloyales. La preuve c’était que mes adversaires m’en démontraient au jour le jour sa pratique.

En ce qui concernait les alliances je ne pouvais fonder mon espérance que sur ma détermination et la foi que j’ai en la justice. Ce qui paraissait aux premiers abords aussi risqué que le front administratif était impressionnant. Il regroupait la chaine policière qui m’a conduit à la peine au tribunal pour des raisons de mœurs. Il y’avait désormais la préfecture qui se chargeait de chapoter le tout et de consolider la ténacité du système. C’était donc l’Etat contre le clandestin...

AUX BANS PUBLICS DE LA REPUBLIQUE : DU DROIT A LA DIGNITE AU DROIT DE LA SANTE PUBLIQUE

Il est très difficile de s’aventurer dans la sphère psychologique. C’est Le siège des mécanismes psychiques par lesquelles tout s’opérait ainsi que les manipulations mentales. A défaut de pouvoir présenter des traumatismes et des séquelles physiques ou visibles en toute cohérence à ces déclarations, la science lui aura permis d’aller les trouver dans cette sphère psychologique pour corroborer le masque de ces séquelles présupposées. Ainsi que les faits et les événements auraient pu permis de comprendre de considérer que tout était en total contradiction avec l’affaire. Les combines et les mascarades avaient vu même les éléments de signes et de langage interprétés l’hilarité du contrôleur qui reprenait son train, le 14 janvier 2010, jour du procès, telle une preuve de traumatisme psychologie. A l’audience du 14 janvier, l’avocate générale lors de ces réquisitions avait dit qu’il ne fallait pas interpréter cette hilarité comme des faits de moqueries mais que « ces rires jaunes » étaient assimilables à un malaise psychologique profond. Je prenais conscience ce jour que les rires étaient teints de couleurs et dénotaient un confort ou un inconfort. Je ne saurais dire de quelle couleur étaient celles du professeur CADOU de l’université encore moins en qualifiant leur nature. J’ai été frappé de stupeur à l’écoute de ce réquisitoire. J’étais plus qu’attentif car à ce niveau, c’était très sérieux. On ne pouvait prendre ses propos à la légère. Qui sait ? Ils étaient peut être inhérents aux conclusions d’un expert en psychologie ou en psychiatrie en la matière. D’ailleurs l’hilarité était de toute façon perceptible avec l’émotion. C’était une manifestation des émotions heureuses ou malheureuses. Mais une chose était sûre et certaine, madame Bourric ira faire une multitude de séances de kinésithérapie ainsi que bon nombre d’autres d'avantages de traitements qui n’avaient absolument rien à voir avec son état de santé mental supposé "choqué" à l’issue de notre discussion du 15 octobre 2009. Après tout on avait usage de dire que c’est l’Etat qui paie, ou du moins c’était la SNCF de l’état qui prenait les factures pendant qu’on se plaisait à faire souffrir un être humain innocent.

Au cours du procès en appel à Rennes, le 05 octobre 2011, à la suite de l’appel formulé par le parquet de Lorient suite à la délibération qui m’avait acquittée au bénéfice du doute en rejetant les menaces de mort et les faits de violences, mon avocate avait eu le mérite de souligner ces incohérences thérapeutiques ou médicales de la plaignante. Afin bref, la psychologie et une science très complexe, tout comme la justice. Parfois on avait l’impression d’être en face de l’oméga et de l'omerta. Où donner de la tête ? C’était toute la problématique. Mais où donner de la tête quand on savait d’ores et déjà que tout à était des manipulations et une succession de dérives policières qui n’avaient d'autre but que de prendre partie pour une stagiaire qui allait peut être devenir policière.

C’étaient aussi des raisons qui auraient pu permis de voir les considérations métaphoriques et mythologiques de cette institution. L’image de Janus, ce dieu à double visage qui présidait aux chemins et qui détient les clefs des portes. Il suffisait d’y voir juste la volonté et le jugement d’hommes faillibles et corruptibles surtout en qui consistait de l'exemplarité de l’éthique policière et judiciaire. Mais après tout qu’en faisait-on des considérations humaines et du respect des droits et de la dignité humaine ? A cela s’ajoutait qu'il est inimaginable qu'il ait deux codes pénaux différents qui donneraient le droit et le pouvoir d’avoir des différences de traitements, des dérives de tout genre ainsi que des passe-droits lorsqu'il s'agissait d'un fonctionnaire de cette administration policière. C'est-à-dire l’existence d’une justice à deux vitesses intimement liée aux intérêts partisans des uns au détriment de la liberté des autres. Cette bipolarité des comportements policiers et judiciaires qui pouvait dire tout et son contraire pour des raisons X ou Y mais toujours pour des raisons motivées par la volonté des abus de pouvoir.

Le 14 janvier 2010, une chose planait au cours du procès au tribunal de grande instance de Lorient tout comme elle avait fini par ressurgir le 05 octobre 2011 à la cour d’appel de Rennes. C’était l’abus de pouvoir ; l’abus en tout genre et le mensonge.

A Lorient, la juge m’avait posé cette question.

-Vous voulez dire que madame Bourric a menti ?

A Rennes, à la cour d’appel, le juge à la suite de l’évocation de toutes ces incohérences pathologiques et thérapeutiques par mon défenseur, il n’échappait non plus à me poser la même question.

-Vous pensez qu’elle a abusé et qu’elle à menti ?

Seulement, il ne m’appartenait pas de répondre à ces questions même fussent-elle à mon avantage car j’étais très mal placé pour répondre. Je croyais que ces certitudes pourtant matérielles sautées aux yeux de tout le monde. Il appartenait désormais aux juges de les considérer ou pas en conséquence. En effet, ils avaient tous les éléments qui devaient les poussés aux doutes qu’en à la sincérité de la plaignante quoique je me disais aussi qu’il ne savait pas l’histoire réelle de l’idylle policière qui m’avait conduit dans ce traquenard, soit que tout le monde se devait de faire la sourde oreille et fermer les yeux au point et au stade où en était l’affaire à présent.

A Lorient, les conclusions des réquisitions de l’avocate générale rejetaient formellement les faits de violences et les menaces de mort.

A Rennes, l’avocat général commençait par mettre en évidence le caractère de l’appel formulé par le parquet en contradiction avec l’autorité du juge dans une rhétorique à couper le souffle et à y perdre la tête au point que j’avais un mal fou à le suivre. A l’écouter attentivement, l’abstraction des motifs d’accusation était de rigueur. Pour lui il fallait m’apprendre les bonnes manières en société. Évidemment que j’en avais beaucoup à apprendre de cette société. Puisque l’appréhension et les analyses, que je me faisais du modèle de société et du rôle des agents sociaux sans trop parler des corps constitués, étaient totalement erronées. Le mépris des déterminismes au détriment d’un modèle de société idéal était utopique. Le respect des droits et des règles eux par contre par expérience, j’ai su comprendre qu'il pouvait être terriblement bafoué par les dérives et les abus nocifs et néfastes à la société.

Hormis toutes ces réalités, qu’en faisait-on des deux témoignages divergentes en appui des propos de la dite plaignante ? Devrais-je une nouvelle fois précisé que c’était bien moi qui avais souligné le mot « divergent » au procès pour caractériser la distinction et la différence contradictoires des deux témoignages rapportés.

Lorsqu’on savait que le premier, en l’occurrence celui du chef de gare, ne pouvait être favorable qu’à madame Bourric, le second divergeait sérieusement et il était indépendant des jougs des fonctionnaires. Les procès verbaux eux-mêmes étaient saisis par les policiers solidaires de la stagiaire, de la cadette de la République.

A Lorient, l’avocate générale, avait requis un mois assorti du sursis avant que je ne sois relaxé au bénéfice du doute.

A Rennes, on avait fait mieux, les divergences des témoignages rapportés ont été tout bonnement assimilés et confondues. Le juge m’avait demandé à l’avance si j’acceptais d’effectuer des travaux d’intérêt général avant la levée de la séance. Je ressortais à l’issue du verdict un mois plus tard condamné à payer une amande encore que je ne saurai trop faire état de la procédure et la manière de l’information qui m’a été faite à l’issue de cette délibération du 05 novembre 2011 à ce que je ne puisse faire appel de cette décision.

Cela était bien préférable afin que le sentiment d’injustice ne pousse à l’émancipation revendicative d’une justice des erreurs ou d’une justice des mascarades. Surtout qu’elle ne sied pas à la couleur noire dans une République noble. Pour se faire, chacun se devait d’apporter la pierre pour l’honneur d’un policier, celui d’une stagiaire de la police, celui d’un commissaire à la bénédiction d’un magistrat. Je ne saurai finir d’égrener le long chapelet syndical et solidaire de cette longue chaîne qui me mena à cette injustice.

C’est dire les raisons qui nous amenaient trop souvent à confondre la droiture des organes et les manœuvres des personnes qui les dirigent. Trop souvent, on s’en prend à ce qu’on préfère appeler « l’injustice de la justice » plutôt qu’aux agissements des personnes qui la constitue et qui la rende. On préfère la croire injuste, corrompue au lieu de se dire que ce sont l’exemplarité des personnes qui la rende et qui en sont les représentants qui est à décrier et ne pas louée. Je n'ai eu de cesse de les décrier et de les dénoncer sur internet et à travers mon blog.

Ces comportements laissaient portes ouvertes à bien d’autres dérives que les manifestations de corruptions manifestes n’en sont que partielles et parcellaires. Les ramifications ainsi que le greffage des intérêts se muant à étouffer et à entraver sont bien plus susceptibles d’être légion avec un tel système constituait par de pareilles fonctionnaires. C’est ainsi que l’affaire qui m’oppose à l’université Bretagne sud a ainsi vu la solidarité administrative contre une seule entité désormais étrangère.

Dans tous les cas, c’est une mécanique. La pauvreté dans sa tenaille n’était même pas un grain de sable qu’elle finira par broyer à tous les coups. Le pauvre discriminé, le pauvre immigré, le pauvre des cités et le pauvre social ne saurait faire face à cette mécanique. Avec cette mécanique, les manœuvres étaient de hautes voltiges.

J’avais reçu la convocation du parquet le 05 septembre 2011, il ne me restait pas plus de quatre semaines pour recourir les services d’un avocat au barreau de Rennes et de préparer moralement et mentalement ce procès en appel que j’attendais tant sous la pression policière, celle de leur patrouilles et sous le coup des harcèlements à l’université. Il me fallait un maximum de concentration pour mon semestre à l’université afin que je ne rate pas les évaluations et les examens. Il m’appartement de faire et de subir les tenailles tentaculaires de cette mécanique. On me demandait de me concentrer cependant même que les autres faisaient tout pour me déboussoler et me détruire psychologiquement. Je savais aussi que la décision du tribunal serait rendue le 05 novembre 2011 à la suite des conclusions du juge. Au-delà de la perplexité et du scepticisme que je nourrissais à la sortie de l’audience plénière à Rennes. Je me préparais déjà au pire. Alors j’attendais la décision de justice tout en me réservant le droit de faire appel. J’attendais avec impatience la délibération de la cour. A l’écoute de mon avocate qui m’avait été commis d’office par le barreau de Rennes, il me tardait de recevoir de ses nouvelles. Mais je n’avais aucune réponse de sa part même après le 05 novembre. Je décidais alors de prendre les devants et d’aller moi-même recueillir l’information concernant cette fameuse délibération qui perturbait mon sommeil. Le 09 novembre, puis la semaine qui suivit, j’envoyais un courriel à l’avocate pour connaître en vain la décision de la cour d’appel.

En réalité, il n’a jamais été question lors de l’audience du 05 octobre d’une discussion basée sur l’éventualité de mon appel qui était irrévocable à mon niveau. Aussi je ne comprenais pas son autisme sidérant à confisquer cette décision jusqu’à cette date pour finir par me parler des chances infimes d’un recours en appel de la décision de la cour. Dans ces circonstances, la diplomatie n’avait aucune place. Faire semblant d’être civilisé ou caresser la bête dans le sens des poils auraient été une hypocrisie de plus à l’hypocrisie ambiante.

J’ai cru bon qu’il fallait plus de sincérité dans les émotions et dans les sentiments après tout j'en portais le préjudicie. J’enverrai un courriel en retour pour marquer ma colère et ma déception. Je n’avais non plus pas compris son attitude. Avait-elle subi à son tour des pressions de cette chaîne policière et administrative. Il m’était même arrivé de frôler à nouveau l’homonymie paranoïaque, MARTIN, comme le président de l’UBS, Eric MARTIN. C'était un facteur de plus à une éventuelle mascarade de cette chaîne qui pouvait chambouler ma confiance. Il n’en était pas aussi nécessaire parce que les policiers ainsi que les fonctionnaires de ces deux administrations m’avaient bien prouvé qu’ils avaient bien des moyens de pression et le droit intrusif de malmener ma vie privée et familiale ainsi que mes anciennes amitiés pour exercer un moyen de pression psychologique. La juriste déniait à ne pas répondre à mon courriel. Au fond c’était de bon augure. Ça n’aurait servi à rien. Les manœuvres étaient menées à bout et personne n’en avait rien à foutre de voir sous leurs yeux toute cette ignominie et cette injustice. La machine judiciaire avait gagné et elle était connue pour être redoutable et robuste. Les protestations et les oukases de plus n’auraient été qu'une manifestation d'impuissante et d’indignation. Ici ils sont souverains et rien ne saurait les atteindre.

Je n’aurai de cesse de comprendre, de découvrir, et d’appréhender les facettes de la souveraineté et de la République. Même reclus au fond de ma bulle, dans mon petit appartement, où internet et la télévision étaient les seuls liens qui me reliaient au monde extérieur car j’en étais arrivé à un état de dépression sévère que je ne sortais plus mon nez dehors. Je vivais dans le noir, les volets fermés, dans une obscurité noire et saisissante.

A propos de la République irréprochable chère au gouvernement de la République en place, dans une autre affaire nuançant l’implication des membres souverains, lorsque c'était des affaires de l’institution policière et judiciaire qui ne finissaient pas de défrayer la chronique. J’avais perçu l’audace et le courage d’un avocat face à une représentante de l'Etat. Sur un plateau de la télé, maître OLIVIER a osé dire à la ministre Nadine MORANO, « La République irréprochable ! Vous pouvez vous la mettre où je pense ». C’est le sentiment qu’on éprouve à l’égard de qui que ce soit lorsque le constat que la loi et le droit sont bafoués pour plaisir des uns et au dépens des victimes. Ce sentiment qui nous pousse à nous indigner, à se révolter qu’aucune autorité ne pourrait échapper à un moment où à un autre du cycle de ces injustices récurrentes. Les juristes étaient parfaitement connus pour l’élégance de leur verbe et la discipline de leur rhétorique. Ils savaient manier avec habileté et efficience l’art discursif. Seulement à un moment il était bon d’appeler un chat, un chat.

Mon père me disait que le manque de courage était une plaie pour tout homme. Il croyait que c’était le comble pour la détermination. Ce patriarche que le brigadier de police semblait évoquer lors de sa discussion téléphonique en allant jusqu’à douter de sa mort. Mon père me disait de ne pas avoir peur d’aller frapper à la porte du souverain si j’avais quelque chose à lui dire car il ne pouvait en ressortir que deux choses. Il avait entre le choix de me recevoir ou de me mépriser. Je ne saurais dire pourquoi, le policier était amené à douter de sa mort. Après tout il aurait pu s’en tenir aux informations que sa hiérarchie se plaisait à tripoter pour se rassurer que j’étais bien un homme seul et vulnérable à tous les abus. J’étais assez proche de mon patriarche qui m’a inculqué la fierté dans toutes les circonstances pour savoir qu’il ne se serait jamais permis de s’immiscer dans mes affaires même de son vivant ou quoique fut-ce son rang dans l’organigramme de l'Etat Sénégalais. Après tout, ils auraient pu vérifier et accéder aux seules traces visibles relatives à ses collaborations avec l’UNICEF, l’USAID et l’organisation mondiale de la santé, l’OMS, dont il était l’un des acteurs au Sénégal. Il n’était juste que le responsable de l’éducation pour la santé sous la hiérarchie du ministère de la santé.

L’image d’un éducateur hors pair qui n’avait jamais levé la main de son vivant sur ses enfants. Il croyait que le dialogue et la communication même avec l’enfant étaient intrinsèquement liés à une bonne éducation. Le respect et l’indépendance étaient aussi des valeurs aux quelles il tenait strictement. Ce n’était surement pas avec lui que je risquais de mettre des bâtons dans les roues de barbouzes désireuses de prendre part pour une policière dans une affaire de mœurs. Ce courage de l’autonomie qui m’a été très tôt inculqué à la jeunesse participait sans doute à mes répulsions face aux déterminismes.

Dans l’arène, il n’y’avait aucune chance que je batte en retraite. Ce n’était pas dans mes habitudes d’appeler au secours. Cet encrage était psychique. Ma grande mère maternelle favorisera cet état d’esprit. Elle qui n’avait de cesse de me dire que « Dans la vie pour ne pas être surpris, il ne fallait compter que sur soi ». Le courage de cette femme m’a marqué à vie. Sa dignité à se battre toute seule et à avoir éduqué tous ses enfants en défiant tous les mépris masochistes africains et les préjugés de tout genre. Elle avait le mérite de les conduire chacun à la réussite. Sa seule valeur ajoutée à elle c’était le travail, le travail et encore le travail dans toutes les circonstances et à tout âge. Son caractère trempé est dû à son parcours de femme-homme. Sa rigueur était transcendante même avec l’amour qu’elle nourrissait pour ses petits enfants. C’était une guerrière. Elle était rugueuse. On n’avait pas cette chance de « super protection » des grands parents dont pouvait se targuer nos copains. Nous étions sous sa responsabilité lors des grandes vacances. Si j’avais le malheur de me faire malmener à l’extérieur, quand j’accourais à la maison en me plaignant, elle me reprenait tout simplement la main en me forçant à nouveau à la charge. Elle avait coutume de dire « qu’elle n’abritait pas de poltron qui bat en retraite chez elle ». Elle me chargeait de reconquérir mon honneur. Elle savait me dire « tu vas y retourner même si tu risquais de te faire achever ». C’était ma dame de fer à moi.

Au cœur de ces tumultueuses manœuvres et de ces persécutions, où il n’y’avait aucune place au respect de la dignité et de l’humain. Là où les carences de loyauté étaient flagrantes comme une réalité poignante et décomplexée. Je voyais et j’entendais à travers les harcèlements, les noms des membres de ma famille ainsi que des anciennes amitiés décevantes jeter en pâture au cœur de cette vaste manipulation. Tout se chamboulait et se tripotait par mes détracteurs. Ils allaient bien au-delà de la sphère familiale et intime. Je ne pouvais compter que sur l’authenticité et l’espoir qu’un jour en vain que la vérité triomphera des cendres de cette torpeur inhumaine. A cela, je comprendrai que ces moments d’horreurs et dépressionnaires étaient nécessaires aux prises de conscience. L’idée que je pouvais me faire de la sincérité de ces amitiés et de ces copinages finissait par s'éclaircir. Je reconnaissais ceux qui étaient superficiels et ceux qui étaient gangrenés par des rancœurs et des aigreurs pour d’autres intérêts X ou Y. Je me rendais compte que mon ex-petite amie servait de modèle pour mes détracteurs. Certainement qu’elle avait nourri une grande rancune à mon encontre qu’elle ne pouvait se priver de prendre part à ce déchaînement. Les seuls dommages envisageables avec elle s’affaissaient sur les flots de la méchanceté. Tout ce qu’elle pouvait dire de nocif ne pouvait se heurter qu’au même mépris que j’éprouvais à l’égard de ces barbouzes et de ces discriminants. C’était grâce à cette expérience que l’entendement sur l’intérêt immuable de faire les bons choix fût-il d’ordre sentimental pouvait avoir des conséquences regrettables et amères se confirmait en moi.

Le tribunal de grande instance de Lorient avait rejeté successivement mes demandes d’aides juridictionnelles cependant que j’étais éligible. En plus j’ai toujours bénéficié de cette aide avec les autres juridictions de Rennes concernant l'affaire contre l'université ou même au procès en appel à la cour d'appel. Son ombre planait du souffre corrosif des motifs de ce rejet. Lorsque j’ai été recueillir les informations pour comprendre le motif réel des rejets d’aide juridictionnelle, on me disait que ma facture EDF constitutive des pièces de la dite demande d’aide juridictionnelle portait en partie son nom. Voilà les raisons qu’on pouvait invoquer en plus d’avoir fomenté de toute pièce un procès en sorte de règlement de compte par une juridiction locale qui s’était érigée en cour des mœurs et des violations de la vie privée au lieu de veiller à l’exemplarité et à l’impartialité même lorsqu' il s’agissait de policiers. C’était bien là une preuve que l’image de la justice était facilement travestie par le simple abus de pouvoir et le non respect des lois de fonctionnaires et de magistrat qui la représente. C’était une sorte de conformité à bafouer les règles, ce qui n’avait rien de reluisant pour cette représentativité juridictionnelle.

DU CRIME DE L'IDYLLE POLICIERE

Concernant les plaisirs d’Héros, et à propos des relations idylliques

J’en ai recueilli un panel historique

Il en est qui nous laisse en haleine

J’ai connu et baisé une muse policière et j’en ai subi la peine

Cette histoire a fini par exciter mes souffrances.

J’en jouie de mon tout mon être des flagellations de la sentence

Et des matraques oppressives.

Pourtant elle n’a été qu’une aventure passagère sans récidives.

Cet été 2009, au mois de juin, j’ai connu une jeune femme avec laquelle j’entretenais une relation idyllique par la suite. C’était au tout début du mois de juillet que débutait cette aventure. Comme qui dirait qu’un malheur n’arrivait jamais, il en allait de même en ce qui concernait le bonheur. Je dirai juste que certains événements nous survenaient en satisfaisant à l’ordre d’une logique combinatoire et aléatoire.

En plein tumultes inhérentes aux matraquages universitaires de la part de monsieur CADOU, le hasard avait aussi choisi de mettre cette adorable jeune femme sur ma route.

Devais-je encore une nouvelle fois avoir l’impression de me résigner face aux déterminismes prépondérants ?

La vérité c’était que qu’il s’agissait d’une légèreté. Cette faiblesse qu’on a de céder aux désirs et aux pulsions volages. Concrètement, l’honnêteté me pousse à parler d’une volonté mêlée de faiblesse au lieu d’une erreur. Et j’assume parfaitement cette légèreté que je regrette amèrement hélas.

J’avais délibérément choisi d’entamer cette aventure avec Laurette BESLIN. J’en ressens encore les affres de cette idylle policière bafouant mon honneur et ma dignité encore et encore.

Je l’ai payé au prix fort de l’affront et des turpitudes. Pourtant, elle n’a été qu’une aventure sexuelle passagère.

Je ne savais pas non plus qu’elles étaient les attentes de mademoiselle BESLIN à propos de l’idylle qu’on entretenait.

A cette période, la jeune femme m’avait bien dit qu’elle était stagiaire en fin de formation à l’école de police de vannes. Celle qui formait les adjoints des sécurités, les gardiens de la paix ainsi que les cadets de la République dont Laurette en était une.

A la même période, je revivais du déjà vécu à l’université en L3GM. Je me dépatouillais encore des carcans et des jougs discriminatoires.

J’étais seul dans mon petit appartement et la légèreté des célibataires m’habitait aussi.

Ma connaissance avec la jeune femme n’était que virtuelle avant le début du mois de juillet 2009 via internet et les messages SMS qu’on s’échangeait par la suite.

Lors d’une discussion sur la toile, on avait mutuellement convenu de céder aux murs virtuels qui nous séparés et de nous retrouvez enfin chez moi.

A l’épreuve hormonale et à celle qui mettait en éveil les testostérones, l’étape sexuelle avait franchie le mur du son avant la demi-heure de notre tête à tête. Ce fut le début d’une idylle.

En ce qui me concernait, je ne prévoyais aucune perspective à cette aventure.

Laurette m’avait d’ailleurs prévenue qu’elle envisageait d’effectuer un stage au commissariat de police de Lorient et qu’il était fort possible qu’elle soit affectée hors de la circonscription locale du Morbihan à l’issue du stage.

Ce qui n’empêchait pas au fond d’avoir fait la connaissance de sa famille.

En réalité, elle vivait seule à Languidic, une bourgade, à moins de trois quart d’heure de Lorient, avec son père. Ce dernier était divorcé de sa maman. Le reste de la fratrie vivait dans le Finistère, à Brest avec leur mère pendant que Laurette mené sa vie auprès de son papa.

Une fois à l’invitation au diner de son père, j’avais pu découvrir un homme bon vivant et assez cultivé qui aimait d’ailleurs entretenir des discussions politiques et de tout genre. L’homme était ouvert d’esprit. Le point commun que j’avais avec l’ancien marin de l’armée française qui avait eu l’honneur de vaguer dans les eaux étrangères d’autres continents, c’était son goût pour la lecture. Il ne cachait pas sa propension dans la dégustation du vin. Sa fille m’avait par ailleurs prévenu qu’il avait récemment fait la rencontre d’une femme beaucoup plus âgée qui lui procurait le bonheur de la vie à deux.

Tous les quatre, nous avons goût aux plaisirs et au bon goût du repas. La sympathie de nos échanges était fluide et cordiale. Entre temps, j’avais d’ores et déjà pu découvrir que j’avais un autre point commun avec Laurette. On était passé tous les deux presque à la même période à Châteaubriant.

Après le dîner, et après les vives étreintes, on m’avait gentiment proposais de passer la nuit là-bas. Laurette insistai elle aussi pour que je reste. J’avais décliné cette proposition avec politesse. Par la suite, j’ai invité la jeune femme à me reconduire e lui offrant en retour l’hospitalité dans mon appartement.

Sur le chemin du retour, je n’avais pas remarqué de sitôt qu’elle s’était renfrognée. Je ne pouvais non plus flairer l’essence de sa question pendant qu’elle conduisait. Elle me demandait : « Comment envisages-tu notre relation tous les deux ? ». C’était en toute franchise que je li avais répondu sans trop jauger le sens de sa question. C’était naturellement, que je lui avais répondu : « Je n’envisage rien du tout. On est bien comme ça. » . Telle a été ma réponse à la question dont je ne pressentais pas l’intérêt. Par la suite je percevais un malaise chez la jeune femme. Mon invitation tenait toujours mais elle avait préféré la décliner.

Sa réaction qui suivra était tout aussi inattendue. Elle me disait ainsi qu’elle confisquait le moteur de ma Clio qu’elle m’avait aidé à acquérir en disant qu’elle réfléchissait sur la suite à donner à notre relation. Je ne savais pas plus quoi lui dire. Le besoin de calmer les esprits et l’atmosphère était un impératif. Je m’y conformais pour ne pas envenimer la situation. Ce qui était sur et certain, c’était que je ne m’attendais pas du tout à cette réaction.

Au lendemain, l’appel téléphonique suivait. Elle me confirmait qu’elle ne me rendrait pas le moteur de ma Clio. Elle m’informait qu’elle m’enverra un relevé d’identité bancaire sur ma boite de messagerie électronique.

Le chantage s’imposait. Elle était tellement sure d’elle n’avait rien à faire de mes mises en garde si jamais j’étais contraint à porter plainte. D’ailleurs elle m’invitait elle-même à toute tentative de déposition au commissariat. Un autre coup de fil retentissait, c’était son père. Il me mettait au défi d’aller me plaindre à la police ou à la gendarmerie.

A sont tour, il me mettait en garde et m’avisait déjà qu’il avait bien des connaissances au sein de l’administration recueillant les plaintes. C’était une impasse. Mais j’allais malgré tout le lendemain, le 13 juillet 2009, au commissariat de police pour effectuer ma déposition.

Le policier Patrick NEZET me recevait. Il a tenté de décanter la situation et appela la famille de la jeune femme en l’invitant à me rendre le moteur. Laurette prenait par la suite le téléphone à son tour et se présentait comme la future stagiaire du commissariat. Elle s’opposait fermement à toute restitution et à tout arrangement.

Monsieur NEZET changeait du coup et calmait son ardeur. A la fin de la communication, il me disait : « je ne pourrai pas prendre de plainte. Je peux cependant faire une main courante ». Elle continuait en me disant : « Je suis sur que cela va s’arranger. C’est juste une colère de femme. Ça va lui passer elle te rendra le moteur de ton véhicule. C’est un petit différend entre petits amis.

Personnellement, j’étais très gêné. Je ne pouvais rien dire d’autre. La main courante suffisait et je m’emparais de ce document en regagnant mon appartement.

Je récupérerai par la suite le moteur. Laurette insistait sur le fait de ma recevabilité à son égard. J’en convenais aussi pour ma part en ce qui concernait cette dette. Mais elle me fixait un délai. Elle me prévenait qu’à défaut de paiement à cette échéance, elle allait tout bonnement recourir aux forces de police. Je croyais qu’elle bluffait même si je savais qu’elle avait débuté son stage au sein du commissariat où j’avais effectué ma déposition de main courante.

La suite révélera qu’elle ne bluffait pas du tout. Car c’était elle-même qui précédait et a été à l’origine de la patrouille de car CRS le dimanche qui a suivi à la place des jumelages, sous ma fenêtre.

La suite logique à cette intimidation policière du mois de juillet 2009 a été l’enlèvement de ma voiture sur le parking le dimanche et le déchaînement des patrouilles de police me ciblant partout où je passais.

C'était tout aussi logique et cohérent que les policiers s’opposaient fermement à ce que je dépose plainte pour vol de voiture. Mon seul regret c’était qu’à l’intérieur de la voiture ce trouvait des documents dont le justificatif de ma demande d’inscription à l’université qui aurait permis l’introduction d’un recours au tribunal administratif depuis le mois d’octobre.

Ensuite le jour de mon interpellation le 15 juillet 2009 qui m’avait vu mis en garde à vu puis déferrer, l’home qui disait à mon arrivait au poste suivi de mes escortes et menotté : « Ah voilà notre homme ! « Ce jour au commissariat de police où je semblais susciter la curiosité des policiers qui étaient amenés à graviter autour de moi comme pour me découvrir du visage. Cet homme, ce n’était autre que Patrick NEZET ; le même qui avait traité la main courant contre mademoiselle BESLIN à la date du 13 juillet 2009. Aujourd’hui, je peux en vain comprendre bien au-delà des notions de souveraineté et de pouvoir, le zèle du brigadier ROULOT s’étant chargé de mon audition et de ma mise en garde à vue. Surtout lorsqu’il affirmait me connaître très bien sans que je ne sache. Ils étaient devenus entre temps les collègues policiers de Laurette BESLIN. Ce qui changeait toute la donne.

Concernant les plaisirs d’Héros, et à propos des relations idylliques

Il en est de celles dont je n’étais pas fier

J’en ai connu le gouffre de la persécution policière

DE LA POLICE DE L’INFORMEL POUR LES BESOINS DES ALLIES

La conformité, c’était une affaire de formalité et d’informalité en parlant de la stricte nécessité du respect des règles et de la loi. C’était ce vaste océan tumultueux et profond. Lorsqu’on y nageait, le risque de s’y noyait tait permanant. Je me suis aperçu qu’on y avait trop souvent recours et en tout e inconscience parfois. L’intérêt est de brouiller les voies, bafouer les règles et parfois en toute subtilité. C’est les voies obscures. C’est au prix cher qu’on payait les effets néfastes de l’informalité. Surtout lorsqu’on subissait ces travers et qu’on était de l’autre. Le bord de ceux qui souffraient des peines infligées par le délit de pauvreté et des règlements de compte qu’y conduisait. Le fait était que l’informalité sied aux pauvres comme à la pauvreté.

Le 28 mai 2010, j répondais à une convocation du brigadier du commissariat de police. Il m’avait laissé un message vocal sur mon téléphone. Le policier affirmait que le commissariat avait bien reçu ma lettre que j’avais adressée au commissaire de police judiciaire et il m’invitait à me rendre au poste de police le vendredi 28 mai pour se faire. A ce stade, je n’étais pas aussi reclus et dépressif car malgré les intimidations et tous les blocages qui survenaient j’étais encore dynamique et entreprenant. J’avais juste la force de sensibiliser. Cette sensibilisation d’ailleurs commençait par une voie politique. Je ne croyais pas en toute circonstance que l’administration même policière soit insensible à l’indispensable facteur indispensable politique. C’est en nos gênes en chacun cette verve politique enfouie ou engagée. C’était une question de bonne marche de la cité.

Au début, j’écrivais d’abord le 07 mai 2010 à la députée socialiste de la cinquième circonscription du Morbihan pour la sensibiliser et pour saisir la commission nationale de déontologie de la sécurité, la CNDS. En effet, je mettais en cause les forces de l’ordre. Deux semaines plus tard, j’adressais de même un courrier au commissaire de police judiciaire. Le même qui était à mon interrogatoire le jour de ma garde à vue. Il était aussi présent le jour du procès, le 14 janvier 2010, au tribunal assis là avec son ordinateur portable. Je ne pouvais plus manquer de le reconnaître. Mais ce n’était pas pour ces raisons que je lui avais adressé un courrier. C’était pour recueillir des informations sur ma situation administrative et judiciaire. J’avais d’ailleurs fortuitement évoqué le fameux article 315 L du code de procédure pénale relatif au droit de séjour et d’entrée des étrangers sur le territoire français. Pour moi, le message du courrier était clair, net et précis. La démarche était parfaitement motivée. Et je m’attendais à ce que toutes les informations nécessaires sur mes droits me soient données si possible.

Devant le brigadier de police qui était chargé de me recevoir, c’était une autre histoire qui n’avait rien à voir avec mon courrier. Il commençait par satisfaire à la tradition de mise en scène qui était devenue habituelle. L’habitude qui tuait souvent l’originalité et le sérieux et surtout lorsqu’elle ne respecte rien.

-Vous avez vos papiers ? Il avait commencé par lâcher.

Je sortais ma carte consulaire puisque je n’avais pas de titre de séjour. Mon passeport n’était pas valide non plus. Et le pire c’était qu’il le savait. Mais il continuait.

-Vous n’avez que ça ?

-Oui je n’ai que ça. Vous les aviez puis que mon courrier que j’ai adressé à votre supérieur hiérarchique est clair.

--Bon je ne vous ai pas appelé pour cette histoire. Il poursuivait toujours.

A un instant, j’étais suspendu à l’incertitude. De quoi pouvait il me parlait outre que le motif de ma lettre que j’adressée au commissaire et outre ce chantage habituel sur mon titre de séjour. Je ne pouvais m’attendre qu’au pire avec cette inconnue qui le policier faisait pointer au cours de notre entrevue. Je commençais en à avoir assez des inconnus et des incertitudes.

Je sortais déjà de la mosquée pour la prière du vendredi. Ce rituel n’impliquait pas forcement l’évidence vers l’incertitude mais elle en donnait vachement l’air. L’inconnu ! C’était qui ? C’était quoi ? Peut être le phénomène ou se processus par lequel on cherchait à nous la faire à l’envers. C’était irrémédiablement des méthodes qui n’étaient pas très nettes. Il aurait besoin de règles farfelues pour son échafaudage. L’inconnu était tout simplement assimilable à l’incertitude. Il avait usage d’aveugler. Sa logique serait d’inciter et de conduire l’autre vers les ténèbres. Je n’avais de cesse de croire que son principal but était la tromperie. C’était encore mieux pour tous les processus de corruption passive, mentale ou matérielle. Le mauvais génie, le magicien, tous les corps de société injuste avaient souvent recours à ces méthodes. C’était le gant métaphorique pour toutes les œuvres basses. Les manipulations étaient légion à l’effervescence des voies de l’inconnu et de l’incertitude.

Jadis, j’allais à la prière par la foi en Dieu et par pure conviction. Il y’avait aussi bien sûr une dynamique de groupe qui m’incitait à la ponctuelle à la mosquée. Cela provoquait sans doute une motivation de plus accentuée par les invitations des croyants du groupe. Seul le dynamisme de groupe me poussait vers ses motivations de pratiques rituelles. Il favorisait d’autre part mon épanouissement. Le groupe était certes soucieux de mon intérêt pour le rite et pour la communauté. Il aurait fallu diversifier et trouver d’autre cadre qui ne se limitait pas qu’au partage de la pratique d’un culte. C’était peut être l’intérêt du groupe et de la dynamique du groupe. La mouvance vers les activités communes qui occupent l’esprit et qui contribuent à l’effort commun, l’esprit de groupe. Après les invitations à la prière, le groupe organisait des matchs de football les week-ends. Ils m’y conviaient. C’était d’ailleurs une aubaine parce que c’était un de mes sports favori. Après tout, je n’étais pas du tout épanoui à Lorient. Alors aveuglement, je commençais à me rendre au match de football. Le groupe tentait à tout prix à ce que je mon intégration soit acquise. J’étais déjà emballé par les activités et par les sympathies. Il n’y’avait aucune sournoiserie que je pouvais percevoir. Je les suivais comme un mouton de panurge. La méfiance était inexistante dans des circonstances pareilles.

Pourtant je devrais être bien placé pour comprendre désormais que « aller vers l’inconnu n’était pas sans risque ». J’en avais fait les frais avant, puis le 15 octobre 2009. Je n’avais aucune connaissance sur ma destination à Trégunc, je ne savais pas non plus que mon idylle avec la policière m’aurait mené au fond de ce précipice, je ne voyais pas les pièges qui étaient tendues. La vérité c’était que je ne connaissais pas le groupe encore moins ses motivations. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai jugé bon d’utiliser le dénominatif « groupe » associant un panel de personnes fréquentant la mosquée de Lorient. C’est dire que suis à même capable d’identifier ses membres à force de les fréquenter et de répondre à assidument à leurs invitations. C’étaient pratiquement touts des algériens. Cela tombait bien jusqu’ici puisque j’étais ouvert d’esprit. Je ne nourrissais aucune animosité épidermique ou communautariste. Ce n’était ni dans ma nature ni dans ma culture. J’aurai vent qu’ils étaient tous membre ou presque de l’association culturelle et religieuse de la mosquée de Lorient. Ils avaient réussi à s’imposer dans ce lieu de culte dont ils avaient la gestion. Ils conduisaient la politique culturelle et religieuse dans la ville en collaboration avec les autorités publiques. C’était tout ce que je savais du groupe étant le noyau dur de l’association algérienne. Puis avant toutes ces informations, au mois d’août 2009, pendant le Ramadan, il n’y’avait aucune crainte, le moindre soupçon à ce que je soupe avec eux comme à l’accoutumée pendant les ruptures de jeun. Il n’y’avait alors rien qui pouvait suscitait ma méfiance aux invitations désintéressées du groupe. Aveuglement, j’allais et je venais à la mosquée comme j’allais gaiement ensuite aux matchs de football.

Fallait-il croire que ce même aveuglement qui m’avait vu sortir du lieu de culte le 28 mai m’a directement conduit au commissariat sous la contrainte de la convocation du policier.

Alors j’étais amené à m’attendre au pire après la phrase du brigadier. Ce qui était sûr, c’était que la surprise était au bout.

-Alors que me vaut cette convocation ? Je rétorquais au fonctionnaire.

-Vous connaissez mademoiselle Daideche ?

-Bien sûr.

-C’était votre conjointe ?

-Ah non du tout. Je vais être clair à ce sujet. J’ai déposé plainte le 03 octobre 2009 au commissariat de police de saint Ouen l’aumône.

-Ah moi je n’ai pas connaissance de cette plainte. Il me déclarait en faisait semblant de feuilleter la pile de documents sur son bureau devant lui.

-Pouvez-vous m’expliquer de quoi s’agit il s’il concernant cette plainte vous plait ? Il poursuivit.

Je lui expliquais les circonstances qui m’avaient poussée à faire la connaissance de cette jeune algérienne. A lieu de parler de mariage blanc, inconsciemment j’avais dit c’était informel. Il n’a jamais été question d’autre chose. Il y’avait une transaction à faire pour se faire. Personnellement ça aurait pu me permettre de travailler.

-Informel ? Que voulez vous dire par informel, Le brigadier de police s’interloquait devant moi.

-Le mariage blanc bien sûr.

-Ah je comprends maintenant, c’est plus simple comme ça.

Il cherchait toujours à connaître les détails de cette affaire. Je l’ai invité à revoir ma plainte qui était forcément disponible dans leur fichier. Il a préféré se dérober et il me disait à nouveau.

-Je ne vous ai pas appelé pour ça. Nous avons reçu un dossier de la part du parquet de Pontoise. Mademoiselle Daideche se plaint d’avoir été agressé à son domicile par une bande de jeunes. Selon elle, ils auraient été dirigés par monsieur Amadou Dia. Elle dit aussi que vous étiez témoin. Il finissait par me poser la question.

-Est-ce que vous confirmez c’est faits et Voulez vous apporter votre témoignage cette affaire ?

Avec les faits que je venais d’exposer au policier, le policier pouvait se doutait que je ne pouvais plus me mêler des embrouilles de cette jeune femme. Alors, j’ai été catégorique. Je refusais de confirmer ces propos. A cela, je ne pouvais apporter mon témoignage. C’était la fin de l’entrevue que j’ai considéré informel. De l’invitation à venir au commissariat parce que ma lettre avait été bien réceptionnée, j’ai eu affaire à une autre chose qui n’avait rien à voir avec le motif de mon déplacement.

Dans un cadre informel on n’était jamais au bout des surprises. Avant de partir du bureau, il me disait à nouveau.

-C’est pour vous que je le dis ! Pensez au renouvellement de vos papiers.

Il fallait partir en vitesse et au plus vite de ce lieu, car même le ton était informel dans ce commissariat. (suite autobiographie LE CLANDESTIN ET L'ETAT ici on est souverain (police vraie exusee cependant l'état ne peut reculer face au défi sécuritaire même devant la magie et les sequestrations dans féeries cosmiques magiques)

We need you!

Help us build the largest biographies collection on the web!

Born
Jul 19, 1980
KOLDA
Profession

Submitted
on July 29, 2017

Citation

Use the citation below to add to a bibliography:

Style:MLAChicagoAPA

"MOUHAMADOU LAMINE C CISSE." Biographies.net. STANDS4 LLC, 2024. Web. 27 Apr. 2024. <https://www.biographies.net/biography/mouhamadou-lamine-c-cisse/b/cb0f64a4>.

Discuss this MOUHAMADOU LAMINE C CISSE biography with the community:

0 Comments

    Browse Biographies.net